’automne est la meilleure époque de l’année pour pêcher la carpe en rivière. Car très active, elle se nourrit beaucoup, digère très vite et parcourt de grandes distances en quête de nourriture…
la carpe en rivièreC’est dans les eaux courantes, où à cause du brassage de l’eau la température baisse en premier, que les carpes ressentent la nécessité de se constituer des réserves de graisse avant l’hiver.
Les mois d’été, le niveau des cours d’eau est en général au plus bas et les eaux surchauffées, les carpes s’alimentent peu se limitant le plus souvent à une faible activité nocturne...
Mais les premières semaines de l’automne sont un vrai bonheur pour carpes et carpistes. C’est véritablement un moment à ne pas manquer ! Car très vite les pluies, les crues, les feuilles et les herbiers en décomposition rendront la pêche en rivière très aléatoire !
Le bon endroit
Il convient d’intercepter les carpes sur leurs points de passage entre leurs zones de repos et celles d’alimentation... Le plus difficile sera de les retenir durablement. Il est impératif de ne pas se laisser aller à la facilité en croyant qu’il suffit de s’installer n’importe où. Comme toujours, le choix du poste est primordial et demande une sérieuse reconnaissance avant la décision finale.
Heureusement pour nous, les carpes trahissent leur présence tôt le matin et tard le soir par de nombreux marsouinages et quelques sauts. C’est dans les endroits où le courant est lent, dans les virages, entre fosses et hauts fonds, dans tous les secteurs de dépôt d’alluvions, qu’elles viennent naturellement se nourrir.
La stratégie
Une accoutumance journalière débutant le lundi et aboutissant sur deux jours de pêche le week-end suivant, est le scénario idéal.
La stratégie d’amorçage doit tenir compte du fait qu’en cette période tous les poissons blancs, barbeaux, brèmes, chevaines... sont eux aussi très actifs. Il convient de regrouper un maximum d’espèces de toute taille et de les conserver le plus longtemps possible sur la zone amorcée ce qui inévitablement aura pour conséquence d’attirer les carpes. Le fait que bon nombre d’autres poissons blancs soit présent semble diminuer leur méfiance.
Mais pour que tout ce monde cohabite, la surface amorcée doit être suffisamment vaste, 30 à 40 m² minimum et les produits utilisés d’une taille consommable par tous. Pour finir, une partie importante de l’amorce sera distribuée sur deux chemins d’amorçage d’une longueur d’environ 10 m, un de chaque côté de la zone principale.
Les produits
Pour l’amorçage, l’idéal est d’utiliser un mélange de graines diverses, maïs, blé, chènevis, orge… Ceux qui disposent d’une embarcation, peuvent les distribuer à la volée. Sinon, il faut réaliser de petites boules à propulser à la fronde, en les agglomérant les unes aux autres avec du PV1, bien connu des pêcheurs au coup pour ses propriétés collantes et sucrées.
Il convient de rajouter à l’eau du trempage des graines le même parfum que celui des bouillettes utilisées. La banane, la pêche ou la menthe donnent de très bons résultats. Quant aux bouillettes, elles sont d’un seul parfum et de couleur claire, jaune ou brune, proche de celle du mais, d’un diamètre compris entre 16 et 25 mm.
Les jours de pêche, il s’agit de sélectionner les prises. Pour ce faire les montages sont uniquement eschés de bouillettes. Dans des conditions de densité de carpes normales, les bouillettes utilisées sont de fort diamètre, 22-25 mm. Pour éviter les tirées intempestives de poissons parasites, il faut privilégier celles particulièrement sèches et dures.
Le plan d’accoutumance
Les premiers jours d’amorçage sont cruciaux. Si l’endroit choisi est autorisé à la pêche de nuit, il est conseillé d’amorcer chaque soir. Sinon si la pêche est pratiquée uniquement de jour, il est judicieux d’habituer les poissons à venir s’alimenter la journée en réalisant l’amorçage d’accoutumance tôt le matin.
Les quantités données correspondent à une rivière moyenne. Il est tout à fait possible, en gardant les mêmes proportions, de les diminuer de 50% pour les petites rivières ou tout simplement de les doubler pour les fleuves.
Si l’on dispose uniquement de trois à quatre jours, il convient de débuter la campagne d’amorçage en supprimant les premiers jours.
1er jour
2 kg de graines à oiseaux
2 kg de maïs
2ème jour
4 kg de graines à oiseaux
4 kg de maïs
3ème jour
6 kg de graines à oiseaux
6 kg de maïs
200 bouillettes
4ème jour
4 kg de graines à oiseaux
4 kg de maïs
300 bouillettes
5ème jour
2 kg de graines à oiseaux
2 kg de maïs
400 bouillettes
6ème et 7ème jour : pêche
200 bouillettes le matin
100 bouillettes en rappel après chaque prise.
la carpe en rivièreC’est dans les eaux courantes, où à cause du brassage de l’eau la température baisse en premier, que les carpes ressentent la nécessité de se constituer des réserves de graisse avant l’hiver.
Les mois d’été, le niveau des cours d’eau est en général au plus bas et les eaux surchauffées, les carpes s’alimentent peu se limitant le plus souvent à une faible activité nocturne...
Mais les premières semaines de l’automne sont un vrai bonheur pour carpes et carpistes. C’est véritablement un moment à ne pas manquer ! Car très vite les pluies, les crues, les feuilles et les herbiers en décomposition rendront la pêche en rivière très aléatoire !
Le bon endroit
Il convient d’intercepter les carpes sur leurs points de passage entre leurs zones de repos et celles d’alimentation... Le plus difficile sera de les retenir durablement. Il est impératif de ne pas se laisser aller à la facilité en croyant qu’il suffit de s’installer n’importe où. Comme toujours, le choix du poste est primordial et demande une sérieuse reconnaissance avant la décision finale.
Heureusement pour nous, les carpes trahissent leur présence tôt le matin et tard le soir par de nombreux marsouinages et quelques sauts. C’est dans les endroits où le courant est lent, dans les virages, entre fosses et hauts fonds, dans tous les secteurs de dépôt d’alluvions, qu’elles viennent naturellement se nourrir.
La stratégie
Une accoutumance journalière débutant le lundi et aboutissant sur deux jours de pêche le week-end suivant, est le scénario idéal.
La stratégie d’amorçage doit tenir compte du fait qu’en cette période tous les poissons blancs, barbeaux, brèmes, chevaines... sont eux aussi très actifs. Il convient de regrouper un maximum d’espèces de toute taille et de les conserver le plus longtemps possible sur la zone amorcée ce qui inévitablement aura pour conséquence d’attirer les carpes. Le fait que bon nombre d’autres poissons blancs soit présent semble diminuer leur méfiance.
Mais pour que tout ce monde cohabite, la surface amorcée doit être suffisamment vaste, 30 à 40 m² minimum et les produits utilisés d’une taille consommable par tous. Pour finir, une partie importante de l’amorce sera distribuée sur deux chemins d’amorçage d’une longueur d’environ 10 m, un de chaque côté de la zone principale.
Les produits
Pour l’amorçage, l’idéal est d’utiliser un mélange de graines diverses, maïs, blé, chènevis, orge… Ceux qui disposent d’une embarcation, peuvent les distribuer à la volée. Sinon, il faut réaliser de petites boules à propulser à la fronde, en les agglomérant les unes aux autres avec du PV1, bien connu des pêcheurs au coup pour ses propriétés collantes et sucrées.
Il convient de rajouter à l’eau du trempage des graines le même parfum que celui des bouillettes utilisées. La banane, la pêche ou la menthe donnent de très bons résultats. Quant aux bouillettes, elles sont d’un seul parfum et de couleur claire, jaune ou brune, proche de celle du mais, d’un diamètre compris entre 16 et 25 mm.
Les jours de pêche, il s’agit de sélectionner les prises. Pour ce faire les montages sont uniquement eschés de bouillettes. Dans des conditions de densité de carpes normales, les bouillettes utilisées sont de fort diamètre, 22-25 mm. Pour éviter les tirées intempestives de poissons parasites, il faut privilégier celles particulièrement sèches et dures.
Le plan d’accoutumance
Les premiers jours d’amorçage sont cruciaux. Si l’endroit choisi est autorisé à la pêche de nuit, il est conseillé d’amorcer chaque soir. Sinon si la pêche est pratiquée uniquement de jour, il est judicieux d’habituer les poissons à venir s’alimenter la journée en réalisant l’amorçage d’accoutumance tôt le matin.
Les quantités données correspondent à une rivière moyenne. Il est tout à fait possible, en gardant les mêmes proportions, de les diminuer de 50% pour les petites rivières ou tout simplement de les doubler pour les fleuves.
Si l’on dispose uniquement de trois à quatre jours, il convient de débuter la campagne d’amorçage en supprimant les premiers jours.
1er jour
2 kg de graines à oiseaux
2 kg de maïs
2ème jour
4 kg de graines à oiseaux
4 kg de maïs
3ème jour
6 kg de graines à oiseaux
6 kg de maïs
200 bouillettes
4ème jour
4 kg de graines à oiseaux
4 kg de maïs
300 bouillettes
5ème jour
2 kg de graines à oiseaux
2 kg de maïs
400 bouillettes
6ème et 7ème jour : pêche
200 bouillettes le matin
100 bouillettes en rappel après chaque prise.