Les poissons sont des animaux vertébrés aquatiques possédant des nageoires et respirant par des branchies.
Dans
la classification scientifique du monde vivant, les poissons
constituent un groupe d'animaux qui ne peuvent être tous réunis sur la
base d'un petit nombre de caractères communs contrairement aux
mammifères, par exemple, communs mamelles et poils les distinguent de
tous les autres groupes.
Le vaste ensemble des poissons englobe
les vertébrés sans mâchoires, ou agnathes, comme les lamproies et les
myxines, ainsi que les poissons cartilagineux et les poissons osseux,
très nombreux et très variés, qui comprennent les formes les plus
typiques de poissons.
Origine et diversité
Les plus
anciens vertébrés connus étaient des poissons sans mâchoires, qui ont
laissé des fossiles dans les roches datant de l'ordovicien, une période
qui débuta il y a environ 500 millions d'années. Les premières formes
étaient de petite taille, excédant rarement quelques dizaines de
centimètres de long et avaient des branchies situées dans une série de
poches. Les premiers poissons à mâchoires évoluèrent pendant le
dévonien, il y a 400 millions d'années, et devinrent la forme dominante
des vertébrés dans les mers et les eaux douces. Les principales lignées
de poissons, qui comprennent les requins et les poissons osseux,
apparurent dans la dernière partie de cette période.
À l’heure
actuelle, on recense environ 30 000 espèces décrites (soit la moitié du
nombre connu de vertébrés, qui s’élève à environ 59 800). De nouvelles
espèces de poissons continuent à être découvertes à un rythme rapide
(quelque 1 500 nouvelles espèces ont été ainsi décrites entre 2006 et
2007).
Anatomie
Tous les poissons ne sont pas de
grands nageurs, certains se déplaçant peu, ou vivant sur le fond. La
morphologie étant liée à l'activité locomotrice, les bons nageurs, tels
les thons, ont une forme hydrodynamique, comme celle d'une torpille ou
d'un sous-marin. La caractéristique anatomique fondamentale est un
ensemble répété de vertèbres et de muscles segmentés qui permet au
poisson de se propulser en déplaçant son corps d'un côté à l'autre. Il
existe une grande diversité de formes et de particularités anatomiques
chez les poissons, des anguilles à l'aspect de serpent aux tétrodons en
forme de globe, en passant par les poissons plats, comme la sole.
Les
nageoires peuvent être fortement modifiées ou absentes en fonction du
mode de vie. Typiquement, le corps comporte un certain nombre de
nageoires, qui sont des membranes soutenues par des rayons cornés ou
osseux. Une ou plusieurs nageoires dorsales peuvent être situées le long
de la ligne médiane du dos. La nageoire caudale, à l'extrémité de la
queue, constitue l'élément moteur principal chez la plupart des espèces.
Une ou plusieurs nageoires anales sont situées sur la ligne médiane du
ventre entre l'anus et la queue. Dorsales, anales et caudale sont des
nageoires impaires, les autres nageoires sont paires. Le corps porte
deux paires de nageoires latérales : les nageoires pectorales, qui sont
habituellement placées sur les flancs, derrière les fentes branchiales,
et les nageoires pelviennes, qui se trouvent sur le ventre, entre la
tête et l'anus.
Les différentes espèces de poissons présentent
également des variations extrêmes en taille. Un gobie récemment
découvert dans l'océan Indien n'atteint que 10 mm de long à l'âge
adulte, alors que le requin-baleine peut dépasser 13 m, pour un poids
estimé à 40 t. La diversité des poissons s'observe aussi dans la
coloration. En général, elle est plus claire sur le ventre que sur le
dos : cette adaptation les rend moins visibles à la fois du dessus (leur
dos foncé se confond avec le fond sombre) et du dessous (leur ventre
clair se détache peu sur le ciel). Un certain nombre de poissons
tropicaux, notamment le poisson-papillon, ont une coloration éclatante.
La couleur peut servir de moyen de reconnaissance spécifique ou, dans le
cas d'espèces venimeuses, d'avertissement vis-à-vis des prédateurs
potentiels. Beaucoup de poissons ont la capacité de changer de couleur
afin de se confondre avec leur environnement. On a observé ainsi que la
plie ou carrelet (un poisson plat) changeait de couleur en s'accordant
même aux motifs du fond.
Beaucoup d'espèces ont des formes et des
organes spécialisés qui les aident à chasser et à se nourrir. Parmi les
poissons de ce type figurent le poisson-lanterne et d'autres espèces
vivant dans les abysses, qui possèdent des organes lumineux leur servant
à attirer leurs proies dans les ténèbres des grands fonds.
Écailles
Le
corps de la plupart des poissons est couvert d'une couche d'écailles,
qui sont des plaques osseuses ou cornées disposées en rangées
chevauchantes, l'extrémité arrière libre d'une écaille recouvrant
l'extrémité avant attachée de l'écaille située derrière elle. Chez un
certain nombre d'espèces, les écailles sont épaissies et forment de
véritables plaques osseuses. Chez d'autres, en revanche, elles sont
menues (anguilles), ou pratiquement absentes (poissons-chats).
Dans
la classification scientifique du monde vivant, les poissons
constituent un groupe d'animaux qui ne peuvent être tous réunis sur la
base d'un petit nombre de caractères communs contrairement aux
mammifères, par exemple, communs mamelles et poils les distinguent de
tous les autres groupes.
Le vaste ensemble des poissons englobe
les vertébrés sans mâchoires, ou agnathes, comme les lamproies et les
myxines, ainsi que les poissons cartilagineux et les poissons osseux,
très nombreux et très variés, qui comprennent les formes les plus
typiques de poissons.
Origine et diversité
Les plus
anciens vertébrés connus étaient des poissons sans mâchoires, qui ont
laissé des fossiles dans les roches datant de l'ordovicien, une période
qui débuta il y a environ 500 millions d'années. Les premières formes
étaient de petite taille, excédant rarement quelques dizaines de
centimètres de long et avaient des branchies situées dans une série de
poches. Les premiers poissons à mâchoires évoluèrent pendant le
dévonien, il y a 400 millions d'années, et devinrent la forme dominante
des vertébrés dans les mers et les eaux douces. Les principales lignées
de poissons, qui comprennent les requins et les poissons osseux,
apparurent dans la dernière partie de cette période.
À l’heure
actuelle, on recense environ 30 000 espèces décrites (soit la moitié du
nombre connu de vertébrés, qui s’élève à environ 59 800). De nouvelles
espèces de poissons continuent à être découvertes à un rythme rapide
(quelque 1 500 nouvelles espèces ont été ainsi décrites entre 2006 et
2007).
Anatomie
Tous les poissons ne sont pas de
grands nageurs, certains se déplaçant peu, ou vivant sur le fond. La
morphologie étant liée à l'activité locomotrice, les bons nageurs, tels
les thons, ont une forme hydrodynamique, comme celle d'une torpille ou
d'un sous-marin. La caractéristique anatomique fondamentale est un
ensemble répété de vertèbres et de muscles segmentés qui permet au
poisson de se propulser en déplaçant son corps d'un côté à l'autre. Il
existe une grande diversité de formes et de particularités anatomiques
chez les poissons, des anguilles à l'aspect de serpent aux tétrodons en
forme de globe, en passant par les poissons plats, comme la sole.
Les
nageoires peuvent être fortement modifiées ou absentes en fonction du
mode de vie. Typiquement, le corps comporte un certain nombre de
nageoires, qui sont des membranes soutenues par des rayons cornés ou
osseux. Une ou plusieurs nageoires dorsales peuvent être situées le long
de la ligne médiane du dos. La nageoire caudale, à l'extrémité de la
queue, constitue l'élément moteur principal chez la plupart des espèces.
Une ou plusieurs nageoires anales sont situées sur la ligne médiane du
ventre entre l'anus et la queue. Dorsales, anales et caudale sont des
nageoires impaires, les autres nageoires sont paires. Le corps porte
deux paires de nageoires latérales : les nageoires pectorales, qui sont
habituellement placées sur les flancs, derrière les fentes branchiales,
et les nageoires pelviennes, qui se trouvent sur le ventre, entre la
tête et l'anus.
Les différentes espèces de poissons présentent
également des variations extrêmes en taille. Un gobie récemment
découvert dans l'océan Indien n'atteint que 10 mm de long à l'âge
adulte, alors que le requin-baleine peut dépasser 13 m, pour un poids
estimé à 40 t. La diversité des poissons s'observe aussi dans la
coloration. En général, elle est plus claire sur le ventre que sur le
dos : cette adaptation les rend moins visibles à la fois du dessus (leur
dos foncé se confond avec le fond sombre) et du dessous (leur ventre
clair se détache peu sur le ciel). Un certain nombre de poissons
tropicaux, notamment le poisson-papillon, ont une coloration éclatante.
La couleur peut servir de moyen de reconnaissance spécifique ou, dans le
cas d'espèces venimeuses, d'avertissement vis-à-vis des prédateurs
potentiels. Beaucoup de poissons ont la capacité de changer de couleur
afin de se confondre avec leur environnement. On a observé ainsi que la
plie ou carrelet (un poisson plat) changeait de couleur en s'accordant
même aux motifs du fond.
Beaucoup d'espèces ont des formes et des
organes spécialisés qui les aident à chasser et à se nourrir. Parmi les
poissons de ce type figurent le poisson-lanterne et d'autres espèces
vivant dans les abysses, qui possèdent des organes lumineux leur servant
à attirer leurs proies dans les ténèbres des grands fonds.
Écailles
Le
corps de la plupart des poissons est couvert d'une couche d'écailles,
qui sont des plaques osseuses ou cornées disposées en rangées
chevauchantes, l'extrémité arrière libre d'une écaille recouvrant
l'extrémité avant attachée de l'écaille située derrière elle. Chez un
certain nombre d'espèces, les écailles sont épaissies et forment de
véritables plaques osseuses. Chez d'autres, en revanche, elles sont
menues (anguilles), ou pratiquement absentes (poissons-chats).