Vous n’êtes pas sans connaître le rôle capital que jouent les graisses
dans notre alimentation : 30 à 35 % des calories nécessaires à notre bon
fonctionnement doivent nous être apportées par des lipides. Il en va de
même concernant la carpe, puisque les graisses constituent pour elles
un apport nutritionnel dont dépend grandement sa santé. C’est là un peu
le secret de l’efficacité de nos bouillettes. Certains ingrédients
permettent de faire encore mieux en proposant dans le même produit le
goût et les lipides 100 % naturels.
Le goût et l’odeur.
Je
me suis spécialement intéressé à l’emploi d’huiles végétales haut de
gamme, aux très grandes qualités gustatives et digestives, aux parfums
authentiques, toutes issues de première pression à froid. Ces huiles
modifient avantageusement le goût de nos appâts et augmentent le
rendement d’une partie de pêche de manière significative. C’est dans les
petites entreprises artisanales que l’on trouve les meilleures huiles.
Six huiles sont à retenir : les huiles d’arachide grillée, de noisette,
d’amande, pistache, olive et colza grillé. Toutes ces huiles sentent
réellement ce qu’elles promettent : L’huile d’arachide possède l’odeur
et le goût prononcé de cette graine ( c’est stupéfiant ). Un trempage de
cacahuètes cuites dans une telle huile est un appât quasi-miraculeux
même si ces huiles sont prioritairement à incorporer dans les mix.
Huiles et tourteaux, la combinaison gagnante.
Il
convient aussi de savoir que les graines ainsi passées sous une meule,
donnent une pâte qui, une fois cuite, offre un goût de praliné
incomparable, afin de finir comme tourteaux… oui, dans l’amorce des
pêcheurs au coup (CQFD). Car ces tourteaux, vendus sous la forme de
disques épais et extrêmement durs, contiennent un taux encore important
de matière grasse, de l’ordre de 5 à 6 %, ce qui en fait un ingrédient
de premier ordre pour plusieurs recettes, en les incluant à raison de 10
à 20 %. Ils peuvent être aussi utilisés en complément de pellets ou
seuls en amorçage. Voir ci dessous une recette ou l’huile de noisette,
très puissante, est couplée à une huile moins forte, de maïs, qui rend
la recette beaucoup plus digeste.
La France possède des
trésors de richesses alimentaires, qu’il ne faut pas hésiter à faire
connaître aux carpes, car il se peut qu’elles vous le rendent bien. Et
si la qualité n’a pas de prix, tout n’est-il pas affaire de bon goût ?
300 gr de farine de soja désamerisée ( Nurupan ou Starsoya )
300 gr de semoule de blé
200 gr de lait en poudre pour veaux
200 gr de tourteau de maïs pilé
15 cl d’huile de maïs
5 cl d’huile de noisette
arômes et autres additifs
dans notre alimentation : 30 à 35 % des calories nécessaires à notre bon
fonctionnement doivent nous être apportées par des lipides. Il en va de
même concernant la carpe, puisque les graisses constituent pour elles
un apport nutritionnel dont dépend grandement sa santé. C’est là un peu
le secret de l’efficacité de nos bouillettes. Certains ingrédients
permettent de faire encore mieux en proposant dans le même produit le
goût et les lipides 100 % naturels.
Le goût et l’odeur.
Je
me suis spécialement intéressé à l’emploi d’huiles végétales haut de
gamme, aux très grandes qualités gustatives et digestives, aux parfums
authentiques, toutes issues de première pression à froid. Ces huiles
modifient avantageusement le goût de nos appâts et augmentent le
rendement d’une partie de pêche de manière significative. C’est dans les
petites entreprises artisanales que l’on trouve les meilleures huiles.
Six huiles sont à retenir : les huiles d’arachide grillée, de noisette,
d’amande, pistache, olive et colza grillé. Toutes ces huiles sentent
réellement ce qu’elles promettent : L’huile d’arachide possède l’odeur
et le goût prononcé de cette graine ( c’est stupéfiant ). Un trempage de
cacahuètes cuites dans une telle huile est un appât quasi-miraculeux
même si ces huiles sont prioritairement à incorporer dans les mix.
Huiles et tourteaux, la combinaison gagnante.
Il
convient aussi de savoir que les graines ainsi passées sous une meule,
donnent une pâte qui, une fois cuite, offre un goût de praliné
incomparable, afin de finir comme tourteaux… oui, dans l’amorce des
pêcheurs au coup (CQFD). Car ces tourteaux, vendus sous la forme de
disques épais et extrêmement durs, contiennent un taux encore important
de matière grasse, de l’ordre de 5 à 6 %, ce qui en fait un ingrédient
de premier ordre pour plusieurs recettes, en les incluant à raison de 10
à 20 %. Ils peuvent être aussi utilisés en complément de pellets ou
seuls en amorçage. Voir ci dessous une recette ou l’huile de noisette,
très puissante, est couplée à une huile moins forte, de maïs, qui rend
la recette beaucoup plus digeste.
La France possède des
trésors de richesses alimentaires, qu’il ne faut pas hésiter à faire
connaître aux carpes, car il se peut qu’elles vous le rendent bien. Et
si la qualité n’a pas de prix, tout n’est-il pas affaire de bon goût ?
300 gr de farine de soja désamerisée ( Nurupan ou Starsoya )
300 gr de semoule de blé
200 gr de lait en poudre pour veaux
200 gr de tourteau de maïs pilé
15 cl d’huile de maïs
5 cl d’huile de noisette
arômes et autres additifs