Des scientifiques lancent un appel à
témoins auprès des habitants de Draveil et des environs après la
découverte il y a quelques jours de fragments de météorite chez Mme
Comette. Les chercheurs espèrent ainsi retrouver d'autres morceaux de
ces pierres "précieuses".
Les habitants de Draveil, dans l'Essonne, et des communes avoisinantes sont invités à rechercher des météorites
tombées le 13 juillet, selon un appel à témoins lancé par des
scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Université
Pierre et Marie Curie. Des fragments de météorites, le plus gros morceau faisant 88 grammes, ont été découverts dans le toit d'un pavillon de Draveil, avait indiqué il y a quelques jours sa locataire au nom prédestiné, Martine Comette. D'autres météorites
peuvent également être tombées dans des gouttières, être dissimulées
dans l'herbe, ou sous des feuilles, selon les auteurs de l'appel à
témoins. "Ces pierres scientifiquement précieuses vont s'altérer si elles sont soumises aux intempéries", soulignent les scientifiques. "Il est donc crucial de les retrouver au plus vite", ajoutent-ils.
Ces "fossiles" vieux de 4,5
milliards d'années sont la principale source d'information des
scientifiques sur les conditions de formation du soleil et des planètes.
Une météorite tombée récemment se reconnaît "à la fine pellicule noire qui la recouvre alors que la roche est claire à l'intérieur". Les météorites
ont souvent des faces planes avec des angles pouvant être aigus, mais
légèrement adoucis au niveau des arêtes. Pour ne pas perturber les
informations qu'elles recèlent, il ne faut pas utiliser d'aimant. Il est
conseillé de se servir plutôt d'une boussole dont l'aiguille sera
déviée par le signal magnétique d'une assez grosse météorite. Il faut utiliser des gants ou un sac en plastique propre pour ne pas toucher les météorites avec les doigts porteurs d'infimes quantités de sels et de graisses.
Les
personnes trouvant une de ces pierres, ou ayant été témoin de leur
chute, sont invitées à contracter le Muséum par mail (valhuber@mnhn.fr)
ou par téléphone (01 40 79 56 01).
témoins auprès des habitants de Draveil et des environs après la
découverte il y a quelques jours de fragments de météorite chez Mme
Comette. Les chercheurs espèrent ainsi retrouver d'autres morceaux de
ces pierres "précieuses".
Les habitants de Draveil, dans l'Essonne, et des communes avoisinantes sont invités à rechercher des météorites
tombées le 13 juillet, selon un appel à témoins lancé par des
scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Université
Pierre et Marie Curie. Des fragments de météorites, le plus gros morceau faisant 88 grammes, ont été découverts dans le toit d'un pavillon de Draveil, avait indiqué il y a quelques jours sa locataire au nom prédestiné, Martine Comette. D'autres météorites
peuvent également être tombées dans des gouttières, être dissimulées
dans l'herbe, ou sous des feuilles, selon les auteurs de l'appel à
témoins. "Ces pierres scientifiquement précieuses vont s'altérer si elles sont soumises aux intempéries", soulignent les scientifiques. "Il est donc crucial de les retrouver au plus vite", ajoutent-ils.
Ces "fossiles" vieux de 4,5
milliards d'années sont la principale source d'information des
scientifiques sur les conditions de formation du soleil et des planètes.
Une météorite tombée récemment se reconnaît "à la fine pellicule noire qui la recouvre alors que la roche est claire à l'intérieur". Les météorites
ont souvent des faces planes avec des angles pouvant être aigus, mais
légèrement adoucis au niveau des arêtes. Pour ne pas perturber les
informations qu'elles recèlent, il ne faut pas utiliser d'aimant. Il est
conseillé de se servir plutôt d'une boussole dont l'aiguille sera
déviée par le signal magnétique d'une assez grosse météorite. Il faut utiliser des gants ou un sac en plastique propre pour ne pas toucher les météorites avec les doigts porteurs d'infimes quantités de sels et de graisses.
Les
personnes trouvant une de ces pierres, ou ayant été témoin de leur
chute, sont invitées à contracter le Muséum par mail (valhuber@mnhn.fr)
ou par téléphone (01 40 79 56 01).