L'importance de la
couleur du leurre varie selon les techniques et les conditions, mais
elle est rarement nulle, et peut parfois s'avérer primordiale. Le choix
d'un coloris est un compromis entre le besoin de visibilité, le degré
d'agressivité du poisson et d'autres paramètres plus mystérieux.
La
couleur joue un rôle d'autant plus important que la visibilité est
bonne et que le poisson a le loisir de bien voir le leurre (leurre
souple ou poisson nageur par exemple).
Mais même pour la cuiller tournante il y a souvent un coloris qui marche mieux que les autres.
C'est pourquoi, sans forcément posséder toutes les couleurs possibles,
il faut avoir un minimum de choix à proposer au poisson, et qui
répondent si possible à des besoins radicalement différents.
La règle de base est que plus l'eau est claire et plus la luminosité est
importante, plus la couleur doit être discrète et naturelle, voire
imitative : nacré et dos noir (gardon), dos vert zébré de noir (perche),
translucide (Ayu), marron ou kaki (écrevisse) pour les leurres souples,
etc.
Inversement plus l'eau est teintée et la visibilité faible (coup du
soir, temps pluvieux) et plus la couleur doit être « flashy » : blanc
pur plutôt que nacré, fire tiger plutôt que perche, jaune fluo ou
chartreuse, orange, etc.). Bien entendu cette règle connaît des
exceptions, mais elle se vérifie régulièrement.
Dans des eaux très troubles (crue par exemple), on considère que les
couleurs très sombres offrent la meilleure visibilité (noir, violet).
Un autre facteur à prendre en compte est le degré d'agressivité du
poisson. Quand il est actif et mordeur, une couleur très visible ne le
gêne pas même en eau claire et optimise la détection du leurre.
Par exemple des décorations très contrastées comme le fire tiger ou le
coloris « Malboro » (tête rouge et corps blanc) font merveille sur les
poissons chasseurs. Inversement, un poisson au repos ou éduqué par une
forte pression de pêche refuse généralement les couleurs vives et
contrastées.
Enfin il est fréquent qu'une couleur ou décoration (mélange de couleurs)
donne de bons résulats quand les autres ne marchent pas, sans que l'on
sache très bien pourquoi. C'est pourquoi, en cas de refus ou d'absence
de touches, il ne faut pas hésiter à essayer différentes couleurs, car
l'échec peut venir de là.
De même si une couleur marche bien mais que les touches s'espacent et
s'arrêtent, en changer permet parfois de relancer la pêche. Faute de
bien comprendre comment la couleur agit sur les poissons, il faut au
moins être conscient qu'elle a souvent de l'importance, et ça c'est une
certitude...
Quand
on ne sait quelle couleur choisir on peut se fier à la règle qui
consiste à utiliser la même tonalité que celle de l’eau : eau claire –
leurre clair ou translucide, eau verte – leurre vert ou chartreuse, eau
brune – leurre marron ou violet, etc.
couleur du leurre varie selon les techniques et les conditions, mais
elle est rarement nulle, et peut parfois s'avérer primordiale. Le choix
d'un coloris est un compromis entre le besoin de visibilité, le degré
d'agressivité du poisson et d'autres paramètres plus mystérieux.
La
couleur joue un rôle d'autant plus important que la visibilité est
bonne et que le poisson a le loisir de bien voir le leurre (leurre
souple ou poisson nageur par exemple).
Mais même pour la cuiller tournante il y a souvent un coloris qui marche mieux que les autres.
C'est pourquoi, sans forcément posséder toutes les couleurs possibles,
il faut avoir un minimum de choix à proposer au poisson, et qui
répondent si possible à des besoins radicalement différents.
La règle de base est que plus l'eau est claire et plus la luminosité est
importante, plus la couleur doit être discrète et naturelle, voire
imitative : nacré et dos noir (gardon), dos vert zébré de noir (perche),
translucide (Ayu), marron ou kaki (écrevisse) pour les leurres souples,
etc.
Inversement plus l'eau est teintée et la visibilité faible (coup du
soir, temps pluvieux) et plus la couleur doit être « flashy » : blanc
pur plutôt que nacré, fire tiger plutôt que perche, jaune fluo ou
chartreuse, orange, etc.). Bien entendu cette règle connaît des
exceptions, mais elle se vérifie régulièrement.
Dans des eaux très troubles (crue par exemple), on considère que les
couleurs très sombres offrent la meilleure visibilité (noir, violet).
Un autre facteur à prendre en compte est le degré d'agressivité du
poisson. Quand il est actif et mordeur, une couleur très visible ne le
gêne pas même en eau claire et optimise la détection du leurre.
Par exemple des décorations très contrastées comme le fire tiger ou le
coloris « Malboro » (tête rouge et corps blanc) font merveille sur les
poissons chasseurs. Inversement, un poisson au repos ou éduqué par une
forte pression de pêche refuse généralement les couleurs vives et
contrastées.
Enfin il est fréquent qu'une couleur ou décoration (mélange de couleurs)
donne de bons résulats quand les autres ne marchent pas, sans que l'on
sache très bien pourquoi. C'est pourquoi, en cas de refus ou d'absence
de touches, il ne faut pas hésiter à essayer différentes couleurs, car
l'échec peut venir de là.
De même si une couleur marche bien mais que les touches s'espacent et
s'arrêtent, en changer permet parfois de relancer la pêche. Faute de
bien comprendre comment la couleur agit sur les poissons, il faut au
moins être conscient qu'elle a souvent de l'importance, et ça c'est une
certitude...
Quand
on ne sait quelle couleur choisir on peut se fier à la règle qui
consiste à utiliser la même tonalité que celle de l’eau : eau claire –
leurre clair ou translucide, eau verte – leurre vert ou chartreuse, eau
brune – leurre marron ou violet, etc.