Tout est question de dosage... en fonction de la saison, de la densité des carpes, de leur activité...
amorçage
pour la carpe S’il existe un poisson pour lequel l’accoutumance à
l’amorçage est importante, c’est bien la carpe ! Surtout dans les eaux
pauvres où elle parcourt inlassablement de grandes distances à la
recherche d’une nourriture rare. Dans les milieux riches où elle peut
s’alimenter facilement, il est plus difficile de la détourner de son
chemin ainsi que de lui faire changer ses habitudes alimentaires.
La
stratégie d’amorçage consiste à disséminer sur une surface de 10 à 100
m² une quantité d’amorce suffisamment importante pour attirer les carpes
sans qu’il y ait pourrissement des matières. Pour les mettre en
confiance, il est important de les diriger progressivement vers le
milieu de la zone en y concentrant le maximum d’appâts.
Les quantités
Lorsque
la densité de carpes est forte et en période de gros besoins
alimentaires, de mai à octobre, pour maintenir les poissons sur la zone,
il est parfois nécessaire de distribuer de 10 à 12 kg de graines ou 500
à 600 bouillettes par jour. Mais il est aussi possible de panacher les
deux, 5 à 6 kg de graines avec 250 à 300 bouillettes. A l’opposé, dans
des pièces d’eau riches en nourriture naturelle, au cœur de l’hiver et
avec de faibles densités de carpes, 2 kg de graines ou 50 bouillettes
sont largement suffisants.
Pour des raisons d’efficacité et
d’économie, lors du trempage du maïs, plus au moins 24 h avant la
cuisson, il convient d’incorporer à l’eau le même arôme que celui des
bouillettes utilisées ainsi que le même colorant.
L’accoutumance
Cinq
à six jours représentent une durée idéale pour à la fois habituer les
carpes à venir se nourrir à l’endroit choisi et pour tempérer leur
méfiance.
La stratégie suivante correspond à la belle saison et à un
secteur où les carpes et autres poissons blancs sont nombreux. Dans un
contexte moins favorable, soit en hiver, soit parce que les carpes sont
peu nombreuses... il ne faut pas hésiter à diminuer ces quantités de
moitié.
1er jour : 2 kg de maïs
2ème jour : 3 kg de maïs
3ème jour : 4 kg de maïs + 100 bouillettes
4ème jour : 6 kg de maïs + 200 bouillettes
5ème jour : 6 kg de maïs + 200 bouillettes
6ème jour : 3 kg de maïs + 100 bouillettes
7ème jour : début de la pêche
Si
l’on pêche de jour et de nuit, il convient de distribuer l’amorçage
d’accoutumance 50% une heure avant le coucher du soleil et les autres
50% le plutôt possible le matin. Si l’on pêche que durant la journée, il
est impératif d’amorcer uniquement le matin.
En action de pêche...
Dans
le cas d’un amorçage d’accoutumance, il suffit de lancer sur le coup,
en début de partie de pêche, quelques poignées de graines et de
bouillettes, d’installer les lignes et d’attendre les touches. Par la
suite et uniquement après chaque départ est réalisé le rappel,
équivalent à environ 1 kg de graines et 50 bouillettes.
Si par
contre, aucun amorçage préalable n’est effectué, il convient d’envisager
deux hypothèses. Si l’on reste sur le coup plusieurs jours consécutifs,
il faut mettre en œuvre l’amorçage d’accoutumance décrit précédemment
tout en pêchant.
En revanche, si l’on ne dispose que d’un laps de
temps très court, il faut disperser sur le coup 2 à 3 kg de graines, 100
à 150 bouillettes et 1 à 2 kg de pellets et quoi qu’il arrive, attendre
patiemment les départs !
Au fil des saisons
Comme
pour tous les poissons, les saisons et surtout la température de l’eau
influent sur le comportement et l’alimentation de la carpe et tout
particulièrement sur sa digestion d’autant plus longue que l’eau est
fraîche.
Autour de 10°C, son activité est au minimum, son appétit
réduit et sa digestion lente. Par conséquent, de novembre à avril,
l’amorçage doit être réalisé en faibles quantités, à l’aide de produits
peu caloriques et de digestion aisé. Les graines seront bien cuites et
les bouillettes relativement pauvres en protéines.
Durant la belle
saison, de mai à octobre, c’est le contraire ! Des amorçages copieux
avec des bouillettes riches en protides s’imposent ! Les carpes très
actives à cette époque, semblent prises d’une véritable boulimie et
ingèrent de grandes quantités d’aliments.
amorçage
pour la carpe S’il existe un poisson pour lequel l’accoutumance à
l’amorçage est importante, c’est bien la carpe ! Surtout dans les eaux
pauvres où elle parcourt inlassablement de grandes distances à la
recherche d’une nourriture rare. Dans les milieux riches où elle peut
s’alimenter facilement, il est plus difficile de la détourner de son
chemin ainsi que de lui faire changer ses habitudes alimentaires.
La
stratégie d’amorçage consiste à disséminer sur une surface de 10 à 100
m² une quantité d’amorce suffisamment importante pour attirer les carpes
sans qu’il y ait pourrissement des matières. Pour les mettre en
confiance, il est important de les diriger progressivement vers le
milieu de la zone en y concentrant le maximum d’appâts.
Les quantités
Lorsque
la densité de carpes est forte et en période de gros besoins
alimentaires, de mai à octobre, pour maintenir les poissons sur la zone,
il est parfois nécessaire de distribuer de 10 à 12 kg de graines ou 500
à 600 bouillettes par jour. Mais il est aussi possible de panacher les
deux, 5 à 6 kg de graines avec 250 à 300 bouillettes. A l’opposé, dans
des pièces d’eau riches en nourriture naturelle, au cœur de l’hiver et
avec de faibles densités de carpes, 2 kg de graines ou 50 bouillettes
sont largement suffisants.
Pour des raisons d’efficacité et
d’économie, lors du trempage du maïs, plus au moins 24 h avant la
cuisson, il convient d’incorporer à l’eau le même arôme que celui des
bouillettes utilisées ainsi que le même colorant.
L’accoutumance
Cinq
à six jours représentent une durée idéale pour à la fois habituer les
carpes à venir se nourrir à l’endroit choisi et pour tempérer leur
méfiance.
La stratégie suivante correspond à la belle saison et à un
secteur où les carpes et autres poissons blancs sont nombreux. Dans un
contexte moins favorable, soit en hiver, soit parce que les carpes sont
peu nombreuses... il ne faut pas hésiter à diminuer ces quantités de
moitié.
1er jour : 2 kg de maïs
2ème jour : 3 kg de maïs
3ème jour : 4 kg de maïs + 100 bouillettes
4ème jour : 6 kg de maïs + 200 bouillettes
5ème jour : 6 kg de maïs + 200 bouillettes
6ème jour : 3 kg de maïs + 100 bouillettes
7ème jour : début de la pêche
Si
l’on pêche de jour et de nuit, il convient de distribuer l’amorçage
d’accoutumance 50% une heure avant le coucher du soleil et les autres
50% le plutôt possible le matin. Si l’on pêche que durant la journée, il
est impératif d’amorcer uniquement le matin.
En action de pêche...
Dans
le cas d’un amorçage d’accoutumance, il suffit de lancer sur le coup,
en début de partie de pêche, quelques poignées de graines et de
bouillettes, d’installer les lignes et d’attendre les touches. Par la
suite et uniquement après chaque départ est réalisé le rappel,
équivalent à environ 1 kg de graines et 50 bouillettes.
Si par
contre, aucun amorçage préalable n’est effectué, il convient d’envisager
deux hypothèses. Si l’on reste sur le coup plusieurs jours consécutifs,
il faut mettre en œuvre l’amorçage d’accoutumance décrit précédemment
tout en pêchant.
En revanche, si l’on ne dispose que d’un laps de
temps très court, il faut disperser sur le coup 2 à 3 kg de graines, 100
à 150 bouillettes et 1 à 2 kg de pellets et quoi qu’il arrive, attendre
patiemment les départs !
Au fil des saisons
Comme
pour tous les poissons, les saisons et surtout la température de l’eau
influent sur le comportement et l’alimentation de la carpe et tout
particulièrement sur sa digestion d’autant plus longue que l’eau est
fraîche.
Autour de 10°C, son activité est au minimum, son appétit
réduit et sa digestion lente. Par conséquent, de novembre à avril,
l’amorçage doit être réalisé en faibles quantités, à l’aide de produits
peu caloriques et de digestion aisé. Les graines seront bien cuites et
les bouillettes relativement pauvres en protéines.
Durant la belle
saison, de mai à octobre, c’est le contraire ! Des amorçages copieux
avec des bouillettes riches en protides s’imposent ! Les carpes très
actives à cette époque, semblent prises d’une véritable boulimie et
ingèrent de grandes quantités d’aliments.