Comme vous devez le savoir, ce poisson magnifique, de la famille des
percidés, est originaire de l'Europe Centrale. Venant du bassin du
Danube, il s'est tout d'abord implanté en Allemagne, par alevinage, aux
environs des années 1900.
C'est quelques décennies plus tard
qu'il est apparu dans l'Est de la France et dans le bassin du Rhône,
introduit, semble t-il par les allemands pendant les années de guerre
1940- 1945. On assiste alors à un changement radical de ses moeurs. Il
était réputé dans le centre de l'Europe, pour sa fréquentation des
grands fonds,
dans lesquels sa population semblait stable, or, sans
doute à la suite de mutation, il fréquente en France des eaux assez peu
profondes, plus tièdes, dans lesquelles il prolifère.
A la suite
de déversements effectués par des associations de pêche, dans les années
1950 à 1960, il se multiplie et se répand dans le cour inférieur de nos
grandes rivières.Il se déplace fréquemment à la recherche d'une
nourriture composée pour l'essentiel de petits poissons.
Au moment du
frai en avril et mai, sa ponte est estimée à 200 000 oeufs par kilo de
femelle, qui sont accrochés aux pierres, aux végétaux aquatiques, ou aux
racines immergées.
Grégaire, il vit en groupe dont le nombre de sujets s'amenuise à mesure qu'il grossit.
Les
premières années de sa présence massive dans un cours d'eau se
traduisent généralement par une destruction de petits sujets des
différentes espèces
habitant les lieux. Il est sans doute à l'origine de la disparition temporaire des goujons, ablettes, spirlin, brèmettes etc...
Cependant,
la nature reprenant ses droits, on voit réapparaître, au bout de
quelques années et de façon ponctuelle les espèces que l'on croyait
disparues à jamais..
Il s'alimente surtout en période fraîche. Sa
consommation ne semble guère différente (en poids) de celle du brochet:
7 à 8 kilos de poissons pour accroître son
poids de 1 kg. Cependant
dans un même biotope, le nombre des sandres étant nettement supérieur à
celui des brochets, cela entraîne une destruction globale
importante.
Sa
croissance est fonction de la capacité biogénique du milieu dans lequel
il vit. Il est, avec le brochet l'un des plus grands carnassiers de nos
eaux douces.
Sa durée de vie ne dépasse guère 13 ans, correspondant
semble t-il à un poids voisin d'une dizaine de kilos. Sa taille minimale
de capture est de 35 centimètres
à l'exclusion de quelques départements qui possèdent des voies navigables ouvertes au trafic de la batellerie.
Dans
ces eaux, les cyprinidés risquent d'être atteints de bucéphalose,
maladie qui engendre des nécroses et dont le sandre est un vecteur, sans
pour autant en
subir les effets.
Lorsqu'il est capturé dans
un milieu relativement propre, le sandre à une chair ferme et délicate,
très recherchée commercialement par son goût et la facilité de
consommer ses filets, sans arêtes, c'est certainement le meilleur poisson de nos eaux douces.
percidés, est originaire de l'Europe Centrale. Venant du bassin du
Danube, il s'est tout d'abord implanté en Allemagne, par alevinage, aux
environs des années 1900.
C'est quelques décennies plus tard
qu'il est apparu dans l'Est de la France et dans le bassin du Rhône,
introduit, semble t-il par les allemands pendant les années de guerre
1940- 1945. On assiste alors à un changement radical de ses moeurs. Il
était réputé dans le centre de l'Europe, pour sa fréquentation des
grands fonds,
dans lesquels sa population semblait stable, or, sans
doute à la suite de mutation, il fréquente en France des eaux assez peu
profondes, plus tièdes, dans lesquelles il prolifère.
A la suite
de déversements effectués par des associations de pêche, dans les années
1950 à 1960, il se multiplie et se répand dans le cour inférieur de nos
grandes rivières.Il se déplace fréquemment à la recherche d'une
nourriture composée pour l'essentiel de petits poissons.
Au moment du
frai en avril et mai, sa ponte est estimée à 200 000 oeufs par kilo de
femelle, qui sont accrochés aux pierres, aux végétaux aquatiques, ou aux
racines immergées.
Grégaire, il vit en groupe dont le nombre de sujets s'amenuise à mesure qu'il grossit.
Les
premières années de sa présence massive dans un cours d'eau se
traduisent généralement par une destruction de petits sujets des
différentes espèces
habitant les lieux. Il est sans doute à l'origine de la disparition temporaire des goujons, ablettes, spirlin, brèmettes etc...
Cependant,
la nature reprenant ses droits, on voit réapparaître, au bout de
quelques années et de façon ponctuelle les espèces que l'on croyait
disparues à jamais..
Il s'alimente surtout en période fraîche. Sa
consommation ne semble guère différente (en poids) de celle du brochet:
7 à 8 kilos de poissons pour accroître son
poids de 1 kg. Cependant
dans un même biotope, le nombre des sandres étant nettement supérieur à
celui des brochets, cela entraîne une destruction globale
importante.
Sa
croissance est fonction de la capacité biogénique du milieu dans lequel
il vit. Il est, avec le brochet l'un des plus grands carnassiers de nos
eaux douces.
Sa durée de vie ne dépasse guère 13 ans, correspondant
semble t-il à un poids voisin d'une dizaine de kilos. Sa taille minimale
de capture est de 35 centimètres
à l'exclusion de quelques départements qui possèdent des voies navigables ouvertes au trafic de la batellerie.
Dans
ces eaux, les cyprinidés risquent d'être atteints de bucéphalose,
maladie qui engendre des nécroses et dont le sandre est un vecteur, sans
pour autant en
subir les effets.
Lorsqu'il est capturé dans
un milieu relativement propre, le sandre à une chair ferme et délicate,
très recherchée commercialement par son goût et la facilité de
consommer ses filets, sans arêtes, c'est certainement le meilleur poisson de nos eaux douces.