La godille, l’arme fatale pour les grosses truites en rivière.
Tout le matériel nécessaire peut être rangé dans une poche du gilet de pêche
Les grosses truites sont encore nombreuses dans les rivières, malgré la sécheresse de l’été dernier qui a fait de gros ravages dans nos populations de salmonidés.
La traque de ces gros poissons est devenue une spécialité pour quelques habitués, qui maîtrisent parfaitement la pêche de la godille et qui vont tout au long de la saison capturer de nombreuses truites de très belles tailles. La particularité de cette technique est de proposer un appât conséquent qui va sélectionner les plus gros spécimens tout en préservant toutefois un matériel de finesse, pour faire face à des truites devenues avec l’âge, de plus en plus méfiantes …
LA PRATIQUE
La pêche active est de mise pour dénicher les plus gros spécimens qui, au fil des saisons, vont changer leur habitat dans la rivière ;
A l’ouverture, l’eau est froide, la nourriture n’est pas encore abondante. Les poissons sont encore frêles après une reproduction difficile car ils ont puisé dans leurs réserves d’énergie. Leur appétit va croître de jour en jour avec le réchauffement de l’eau. Un beau gardon, ou une ablette, maniés par des doigts de maître et passant dans le voisinage de leur niche ne les laissera pas insensibles.
Le stockage des vifs durant l’hiver
Les privilégiés qui disposent d’un grand espace, ont aménagé durant l’hiver un lieu destiné à la conservation de leurs vifs : aquarium, vieux congélateur ou bassin dont le fond est généralement recouvert de graviers, vont servir de lieu de stockage pour un bon nombre de vifs. Les vifs capturés pendant la fermeture des carnassiers sont généralement assez solides. Prenez garde toutefois aux chocs thermiques lorsque vous ramenez vos vifs chez vous. Il est nécessaire de procéder à un réchauffement de l’eau de votre seau de transport en introduisant à l’intérieur et ceci à plusieurs reprises une quantité d’eau de votre bassin. Il est également nécessaire de laisser stabiliser les poissons durant plusieurs minutes entre ces échanges de températures. Une pompe recyclant l’eau et munie d’un aérateur, va maintenir ces appâts en bonne santé. Ce système demandant un entretien minimum va vous permettre d’être au top dès le mois de mars pour pratiquer votre activité favorite. Une fois la bonne quantité de vifs amassés, vous allez pouvoir enfin commencer les choses sérieuses.
Le matériel
# La canne et le moulinet
La canne est choisie dans un modèle assez robuste pour pouvoir accepter un poisson appât de grosse taille. Son action de pointe va permettre des lancers puissants et précis dans des rivières à gros gabarit comme la rivière d’Ain ou dans des fleuves comme le Rhône dans sa partie amont.. Sa puissance se tient dans la gamme des 15-40 gr. La canne Diaflash de Shimano dans la longueur de 2,7m Ref :270MH convient parfaitement pour ce type de technique. La particularité de ce modèle, est la présence un très grand nombre d’anneaux de petit diamètre qui vont limiter les nombreux frottements occasionnés sur les jets puissants. Son action de pointe permet une bonne efficacité sur les ferrage même en bout de lancer. Sa réserve de puissance est suffisante pour combattre les gros spécimens dans des courants puissants.
Le moulinet est un modèle moyen de gamme, muni de plusieurs roulements à billes pour assurer un mouvement rotatif très doux. Un tour de manivelle de 60 à 70 cm est préconisé pour cette pêche qui est très active.
# Tresse ou nylon : que choisir ?
Selon les convictions, certains ne jureront que par le nylon, les autres ne parleront que de la tresse. Les deux peuvent être utilisés avec succès, mais toutefois vous devrez adopter certaines règles en fonction de votre choix.
Pour le nylon, le fluorocarbone ou PVDF vient de faire ses entrées avec succès sur le marché de la pêche. Il est beaucoup plus solide que les autres nylons, et sa grande particularité reste dans sa glisse exceptionnelle ainsi que sa très grande discrétion dans l’eau. Un 24 centièmes est préconisé pour combattre des poissons de belle taille dans une rivière à gros gabarit. Sa souplesse permet des bons ferrages sur des rush très énergiques.
Pour la tresse un 16 centièmes de couleur neutre (vert ou gris) pour une résistance de 10 kg va vous permettre sans trop prendre de risque et en restant très discret de vous mesurer à de très beaux poissons. Il faut néanmoins, par rapport au nylon, être plus passif en réglant votre frein un peu plus doux. La tresse n’a pas de mémoire, elle ne s’allonge pas, même sur les longues distances. Votre pointe de canne va encaisser directement tous les coup de tête de la truite pendant les combats. Lorsque le poisson démarre en pleine eau, laissez le faire et ne le brusquez pas en le treuillant pendant ses faiblesses, vous éviterez ainsi de nombreux décrochages.
# Le montage
La godille est composée de trois parties très distinctes : Le disque rotoïde en plastique a la particularité de stabiliser l’avant du montage tout en éjectant l’eau et en faisant vibrer l’appât à une certaine vitesse. Le corps en plomb ou en étain s’enfile à l’intérieur de l’appât. Il l’alourdit pour une pêche en profondeur tout en restant très discret. L’agrafe maintient le poisson mort dans sa position initiale et ceci même après un bon nombre de lancers très puissants. Certains pêcheurs coupent et rajoutent en tête, une demi-olive de 8 gr ceci afin que les godilles du commerce trop légères pèsent environ 8 gr après modification. Cette adjonction de plomb permet d’avoir un montage qui pèse, appât compris, entre 12 et 14 gr. Laissez libre cette demi-olive est un avantage. La truite au moment de l’attaque va souffler la godille vers le haut, sans pouvoir s’appuyer dessus pour essayer de se décrocher, seul le triple peut offrir une surface d’appui.
# Mise en place du gardon ou de l’ablette
La demi-olive est enfilée sur le corps de ligne, un bas de ligne n’est pas indispensable. Puis vous enfilez la godille suivie par un petit tube d’environ un cm de long. Ce tube est constitué d’un isolant de fil électrique ou d’un morceau de plastique dur, récupéré sur un bouchon ou sur un montage de fuite pour la carpe. Il est indispensable lorsque vous utilisez des gros vifs car il évitera que celui-ci ne se cintre. A l’aide d’une aiguille à locher, traversez votre appât en ressortant par la papille urogénitale. Il ne vous reste plus qu’à attacher le triple, un VMC 7541 RN va convenir parfaitement. Repoussez l’appât vers le bas du montage en resserrant l’agrafe sur la tête de celui-ci. N’oubliez pas d’introduire le petit tube à l’intérieur du poisson en le titillant avec vos doigts. Le corps du triple est également introduit à l’intérieur de l’appât pour un bon équilibrage du montage mais pour également une bonne discrétion. La préparation est terminée.
L’action de pêche
Elle se pratique jusqu’à ¾ aval en maintenant votre canne à 12 heures. Les mouvements de poignet sont brefs mais réguliers. C’est à la fin de l’arrondi, juste à l’instant où l’appât va ralentir pour amorcer un grand virage, que 80 % des truites vont se faire berner par ce changement de direction. L’attaque est très franche et peu de poisson se décrochent du fait que le triple est d’un piquant irréprochable.
Pour les grands courants, la pêche au roulé reste une méthode incontournable. Vous ressentez à tout moment les galets taper dans votre montage, c’est une technique qui reste très agréable à pratiquer.
Pour les postes de bordure, il est important de ne pas entrer trop vite dans l’eau avec les waders. Les poissons sont embusqués durant la journée sous les souches et les blocs de rochers, et c’est souvent sur ce type de poste, après avoir insisté longuement, que vous prendrez vos plus grosses truites. Prenez garde en arrivant sur un poste, de bien enregistrer tout ce qu’il y a autour pour pouvoir pendant le combat avec une belle truite préméditer et contrer sa fuite. Déplacez- vous à pas feutrés sur chaque bordure en évitant de déplacer les blocs de pierre sur le sol qui vont provoquer des ondes de choc néfastes à votre traque.
Sachez visionner l’eau, pour découvrir les meilleurs secteurs sans perdre de temps.
Les postes
Les premiers postes typiques à exploiter dans les grandes rivières à l’ouverture, lorsque vous ne connaissez pas bien le terrain, sont des grandes gravières où les truites vont venir chasser au lever du jour. Vous ne trouverez pas les plus gros spécimens sur ces zones, mais vous aurez quelques touches qui vous permettront de positiver pour insister en cours de journée sur des secteurs beaucoup plus difficiles. Dans tous les cas insistez jusqu’au lever du soleil avant de vous déplacer. Le poisson monte forcément pour chasser et se nourrir lorsque l’activité est à son paroxysme. Un contre courant à proximité d’une fosse est une zone propice. Vous abordez en toute discrétion ces zones de confort où les truites se tiennent au repos et sont beaucoup plus méfiantes que si elles sont en activité. Soyez méthodiques lorsque vous évoluez le long d’une berge, ne passez pas des grandes longueurs de rivière sans pêcher. Plus tard quand la luminosité est importante recherchez les caches. Une berge effondrée ou une souche qui baigne dans l’eau constituent des abris potentiels, ne les négligez pas. Sachez revenir sur un poste si vous avez un pressentiment, exploitez le !
L’équipement du pêcheur
A l’ouverture, une paire de waders est indispensable, elles vous maintiendront au chaud durant toute la partie de pêche surtout dans les périodes d’inactivité du lever du jour jusqu’au lever du soleil. Elles vous permettront également de traverser des zones difficiles :îles, tas de branches, passage à guet etc.…
Equipez vous léger en intégrant tout votre petit matériel dans une veste multi-poches pour vous éviter de traîner une lourde musette qui va vous ralentir à travers les ronciers. Si vous conservez vos poissons, un simple chiffon humidifié peut faire l’affaire. Vous n’aurez plus qu’à faire glisser la truite enroulée dans le chiffon après l’avoir tuée dans votre gibecière.
La traque des grosses truites n’est pas une recherche simple, elle demande de grandes qualités de la part du pêcheur qui doit rester tout au long de la journée très attentif, patient et persévérant sur des secteurs difficiles où les poissons ne sont pas toujours coopérants. Une bonne connaissance de la rivière est indispensable pour insister sur les meilleurs secteurs au moments où les truites vont se mettre en activité.
Ces périodes sont courtes, il ne faut pas les rater.
Source: http://poisson-passion.site.voila.fr/godille.html
Tout le matériel nécessaire peut être rangé dans une poche du gilet de pêche
Les grosses truites sont encore nombreuses dans les rivières, malgré la sécheresse de l’été dernier qui a fait de gros ravages dans nos populations de salmonidés.
La traque de ces gros poissons est devenue une spécialité pour quelques habitués, qui maîtrisent parfaitement la pêche de la godille et qui vont tout au long de la saison capturer de nombreuses truites de très belles tailles. La particularité de cette technique est de proposer un appât conséquent qui va sélectionner les plus gros spécimens tout en préservant toutefois un matériel de finesse, pour faire face à des truites devenues avec l’âge, de plus en plus méfiantes …
LA PRATIQUE
La pêche active est de mise pour dénicher les plus gros spécimens qui, au fil des saisons, vont changer leur habitat dans la rivière ;
A l’ouverture, l’eau est froide, la nourriture n’est pas encore abondante. Les poissons sont encore frêles après une reproduction difficile car ils ont puisé dans leurs réserves d’énergie. Leur appétit va croître de jour en jour avec le réchauffement de l’eau. Un beau gardon, ou une ablette, maniés par des doigts de maître et passant dans le voisinage de leur niche ne les laissera pas insensibles.
Le stockage des vifs durant l’hiver
Les privilégiés qui disposent d’un grand espace, ont aménagé durant l’hiver un lieu destiné à la conservation de leurs vifs : aquarium, vieux congélateur ou bassin dont le fond est généralement recouvert de graviers, vont servir de lieu de stockage pour un bon nombre de vifs. Les vifs capturés pendant la fermeture des carnassiers sont généralement assez solides. Prenez garde toutefois aux chocs thermiques lorsque vous ramenez vos vifs chez vous. Il est nécessaire de procéder à un réchauffement de l’eau de votre seau de transport en introduisant à l’intérieur et ceci à plusieurs reprises une quantité d’eau de votre bassin. Il est également nécessaire de laisser stabiliser les poissons durant plusieurs minutes entre ces échanges de températures. Une pompe recyclant l’eau et munie d’un aérateur, va maintenir ces appâts en bonne santé. Ce système demandant un entretien minimum va vous permettre d’être au top dès le mois de mars pour pratiquer votre activité favorite. Une fois la bonne quantité de vifs amassés, vous allez pouvoir enfin commencer les choses sérieuses.
Le matériel
# La canne et le moulinet
La canne est choisie dans un modèle assez robuste pour pouvoir accepter un poisson appât de grosse taille. Son action de pointe va permettre des lancers puissants et précis dans des rivières à gros gabarit comme la rivière d’Ain ou dans des fleuves comme le Rhône dans sa partie amont.. Sa puissance se tient dans la gamme des 15-40 gr. La canne Diaflash de Shimano dans la longueur de 2,7m Ref :270MH convient parfaitement pour ce type de technique. La particularité de ce modèle, est la présence un très grand nombre d’anneaux de petit diamètre qui vont limiter les nombreux frottements occasionnés sur les jets puissants. Son action de pointe permet une bonne efficacité sur les ferrage même en bout de lancer. Sa réserve de puissance est suffisante pour combattre les gros spécimens dans des courants puissants.
Le moulinet est un modèle moyen de gamme, muni de plusieurs roulements à billes pour assurer un mouvement rotatif très doux. Un tour de manivelle de 60 à 70 cm est préconisé pour cette pêche qui est très active.
# Tresse ou nylon : que choisir ?
Selon les convictions, certains ne jureront que par le nylon, les autres ne parleront que de la tresse. Les deux peuvent être utilisés avec succès, mais toutefois vous devrez adopter certaines règles en fonction de votre choix.
Pour le nylon, le fluorocarbone ou PVDF vient de faire ses entrées avec succès sur le marché de la pêche. Il est beaucoup plus solide que les autres nylons, et sa grande particularité reste dans sa glisse exceptionnelle ainsi que sa très grande discrétion dans l’eau. Un 24 centièmes est préconisé pour combattre des poissons de belle taille dans une rivière à gros gabarit. Sa souplesse permet des bons ferrages sur des rush très énergiques.
Pour la tresse un 16 centièmes de couleur neutre (vert ou gris) pour une résistance de 10 kg va vous permettre sans trop prendre de risque et en restant très discret de vous mesurer à de très beaux poissons. Il faut néanmoins, par rapport au nylon, être plus passif en réglant votre frein un peu plus doux. La tresse n’a pas de mémoire, elle ne s’allonge pas, même sur les longues distances. Votre pointe de canne va encaisser directement tous les coup de tête de la truite pendant les combats. Lorsque le poisson démarre en pleine eau, laissez le faire et ne le brusquez pas en le treuillant pendant ses faiblesses, vous éviterez ainsi de nombreux décrochages.
# Le montage
La godille est composée de trois parties très distinctes : Le disque rotoïde en plastique a la particularité de stabiliser l’avant du montage tout en éjectant l’eau et en faisant vibrer l’appât à une certaine vitesse. Le corps en plomb ou en étain s’enfile à l’intérieur de l’appât. Il l’alourdit pour une pêche en profondeur tout en restant très discret. L’agrafe maintient le poisson mort dans sa position initiale et ceci même après un bon nombre de lancers très puissants. Certains pêcheurs coupent et rajoutent en tête, une demi-olive de 8 gr ceci afin que les godilles du commerce trop légères pèsent environ 8 gr après modification. Cette adjonction de plomb permet d’avoir un montage qui pèse, appât compris, entre 12 et 14 gr. Laissez libre cette demi-olive est un avantage. La truite au moment de l’attaque va souffler la godille vers le haut, sans pouvoir s’appuyer dessus pour essayer de se décrocher, seul le triple peut offrir une surface d’appui.
# Mise en place du gardon ou de l’ablette
La demi-olive est enfilée sur le corps de ligne, un bas de ligne n’est pas indispensable. Puis vous enfilez la godille suivie par un petit tube d’environ un cm de long. Ce tube est constitué d’un isolant de fil électrique ou d’un morceau de plastique dur, récupéré sur un bouchon ou sur un montage de fuite pour la carpe. Il est indispensable lorsque vous utilisez des gros vifs car il évitera que celui-ci ne se cintre. A l’aide d’une aiguille à locher, traversez votre appât en ressortant par la papille urogénitale. Il ne vous reste plus qu’à attacher le triple, un VMC 7541 RN va convenir parfaitement. Repoussez l’appât vers le bas du montage en resserrant l’agrafe sur la tête de celui-ci. N’oubliez pas d’introduire le petit tube à l’intérieur du poisson en le titillant avec vos doigts. Le corps du triple est également introduit à l’intérieur de l’appât pour un bon équilibrage du montage mais pour également une bonne discrétion. La préparation est terminée.
L’action de pêche
Elle se pratique jusqu’à ¾ aval en maintenant votre canne à 12 heures. Les mouvements de poignet sont brefs mais réguliers. C’est à la fin de l’arrondi, juste à l’instant où l’appât va ralentir pour amorcer un grand virage, que 80 % des truites vont se faire berner par ce changement de direction. L’attaque est très franche et peu de poisson se décrochent du fait que le triple est d’un piquant irréprochable.
Pour les grands courants, la pêche au roulé reste une méthode incontournable. Vous ressentez à tout moment les galets taper dans votre montage, c’est une technique qui reste très agréable à pratiquer.
Pour les postes de bordure, il est important de ne pas entrer trop vite dans l’eau avec les waders. Les poissons sont embusqués durant la journée sous les souches et les blocs de rochers, et c’est souvent sur ce type de poste, après avoir insisté longuement, que vous prendrez vos plus grosses truites. Prenez garde en arrivant sur un poste, de bien enregistrer tout ce qu’il y a autour pour pouvoir pendant le combat avec une belle truite préméditer et contrer sa fuite. Déplacez- vous à pas feutrés sur chaque bordure en évitant de déplacer les blocs de pierre sur le sol qui vont provoquer des ondes de choc néfastes à votre traque.
Sachez visionner l’eau, pour découvrir les meilleurs secteurs sans perdre de temps.
Les postes
Les premiers postes typiques à exploiter dans les grandes rivières à l’ouverture, lorsque vous ne connaissez pas bien le terrain, sont des grandes gravières où les truites vont venir chasser au lever du jour. Vous ne trouverez pas les plus gros spécimens sur ces zones, mais vous aurez quelques touches qui vous permettront de positiver pour insister en cours de journée sur des secteurs beaucoup plus difficiles. Dans tous les cas insistez jusqu’au lever du soleil avant de vous déplacer. Le poisson monte forcément pour chasser et se nourrir lorsque l’activité est à son paroxysme. Un contre courant à proximité d’une fosse est une zone propice. Vous abordez en toute discrétion ces zones de confort où les truites se tiennent au repos et sont beaucoup plus méfiantes que si elles sont en activité. Soyez méthodiques lorsque vous évoluez le long d’une berge, ne passez pas des grandes longueurs de rivière sans pêcher. Plus tard quand la luminosité est importante recherchez les caches. Une berge effondrée ou une souche qui baigne dans l’eau constituent des abris potentiels, ne les négligez pas. Sachez revenir sur un poste si vous avez un pressentiment, exploitez le !
L’équipement du pêcheur
A l’ouverture, une paire de waders est indispensable, elles vous maintiendront au chaud durant toute la partie de pêche surtout dans les périodes d’inactivité du lever du jour jusqu’au lever du soleil. Elles vous permettront également de traverser des zones difficiles :îles, tas de branches, passage à guet etc.…
Equipez vous léger en intégrant tout votre petit matériel dans une veste multi-poches pour vous éviter de traîner une lourde musette qui va vous ralentir à travers les ronciers. Si vous conservez vos poissons, un simple chiffon humidifié peut faire l’affaire. Vous n’aurez plus qu’à faire glisser la truite enroulée dans le chiffon après l’avoir tuée dans votre gibecière.
La traque des grosses truites n’est pas une recherche simple, elle demande de grandes qualités de la part du pêcheur qui doit rester tout au long de la journée très attentif, patient et persévérant sur des secteurs difficiles où les poissons ne sont pas toujours coopérants. Une bonne connaissance de la rivière est indispensable pour insister sur les meilleurs secteurs au moments où les truites vont se mettre en activité.
Ces périodes sont courtes, il ne faut pas les rater.
Source: http://poisson-passion.site.voila.fr/godille.html