Nom Latin : Sander lucioperca et non Stizostedion lucioperca (ancienne appellation)
Diminutifs : aucun à ma connaissance. Même si les premiers temps il a pu être nommé "brochet-perche", c'est de l'histoire ancienne. J'ai connu un vieux pêcheur aux engins qui l'appelait avec mépris "crocodile du Danube" :-))
Les juvéniles sont appelés "sandrillons".
Taille maxi : 1m15/1m20 environ (en France), pour un poids de 12/15 kg. Un sandre de 1m est considéré comme un très gros spécimen.
La taille moyenne : Elle se situe généralement entre 40 et 70 cm pour un poids de 800 gr à 2kg500/3kg. La taille moyenne des captures varie beaucoup d'un plan d'eau à l'autre, en fonction de la pyramide des âges : dans certains plans d'eau on prend beaucoup de petits, dans d'autre les prises sont plus rares mais de plus grande taille.
nid de sandre.
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Reproduction : Le sandre possède une caractéristique commune avec le black bass : le mâle construit un nid sur lequel il attire une ou plusieurs femelles qui viennent y faire féconder leurs oeufs. Dés la ponte achevée la femelle disparaît et va se refaire une santé en s'alimentant copieusement. Le mâle, lui, monte la garde sur le nid et repousse les "envahisseurs" : autres poissons, écrevisses, etc. qui tentent de dévorer les oeufs. De plus, il ventile la ponte avec sa large nageoire caudale pour en éliminer les dépots vaseux et éviter le colmatage.
Bref, c'est un géniteur attentionné, du moins jusqu'à l'éclosion de la ponte, ce qui, en plus de la forte fécondité propre à tous les percidés, garantit bien souvent un fort taux de réussite. Mais il y a un hic, et de taille : pendant toute la durée de l'incubation, quand le mâle "charbonnier" (ainsi nommé car à cette période il prend une teinte noirâtre) protège son nid, il est d'une très grande agressivité, et attaque tout ce qui s'approche du nid. Il est alors une proie très facile pour les pêcheurs peu scrupuleux, les fameux "viandards", qui n'hésitent pas à piller les zones de frayère, profitant du vide juridique qui ne protège pas cette espèce pendant sa frai. La parade est pourtant simple : il suffirait de mettre en réserve temporaire, de février à juin, les zones de frayère les plus connues, pour éviter le pillage et permettre un bon recrutement.
Règlementation : le sandre est soumis à une taille légale de 40 cm dans la plupart des eaux de 2ème catégorie, mais il y a des exceptions car certains départements n'ont pas de taille légale du tout.
Il n'existe pas de période de fermeture spécifique nationale pour le sandre, ce qui est d'ailleurs un scandale, ce poisson étant très vulnérable en période de reproduction. Cette situation est probablement appelée à changer dans les prochaines années, et certains département avant-gardistes ont instauré une telle mesure.
Il faut noter toutefois que pendant la fermeture de la pêche au brochet, beaucoup de techniques qui permettent de pêcher le sandre (vif, mort posé, leurres) sont interdites. Dans tous les cas vous devez consulter la règlementation de votre département (arrêté préfectorale).
Signes disctinctifs : corps, allongé, deux nageoires dorsales, la première étant épineuse et tachetée de noir. Ecailles très rugueuses, flanc argentés pigmentés de noir, dos foncé présentant des marbrures verticales plus ou moins marquées. Forte dendition, notamment plusieurs paires de crocs. Yeux globuleux, noirs ou vitreux selon l'éclairage.
Le sandre possède une très bonne vision crépusculaire, et adopte volontier des moeurs nocturne, notamment dans les eaux très claires. C'est un chasseur méthodique et très efficace, beaucoup plus précis que le brochet dans ces attaques
Ses détracteurs ont été submergés par l'engouement
que cette espèce a suscité chez les pêcheurs de carnassiers.
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Prédateur non autochtone en France, le sandre a colonisé en l'espace de 40 ans la quasi totalité de nos eaux de seconde catégorie, à l'exception de certains grands lacs (exemples: Sainte Croix, Serre Ponçon), étangs et fleuves côtiers où il n'a pas été introduit. Si cette colonisation a été aussi rapide c'est parce que dans bien des cas elle a été largement favorisée par l'homme.
Bien sûr il y a eu au début de son apparition de grandes controverses, et par endroit le sandre fût accusé de tous les maux, un peu comme le silure aujourd'hui... Mais rapidement ses détracteurs ont été submergés par l'engouement que cette espèce a suscité chez les pêcheurs de carnassiers.
dentition du sandreIl faut dire qu'en dépit de sa combativité plutôt médiocre, le sandre a des qualités indéniables : croissance rapide, fertilité importante, chair très savoureuse, et il s'accomode bien des eaux eutrophisées (1), dans les limites du raisonnable. Il est en mesure de repeupler des plans d'eau où le brochet est en situation précaire par manque de frayères (2) adaptées.
Lors de son apparition on a connu une explosion démographique spectaculaire. Il s'est alors fait des pêches miraculeuses, à l'origine de nombreuses vocations de traqueurs de carnassiers. On peut dire que l''ge d'or du sandre à marqué un tournant historique dans l'histoire de la pêche en France.
Aujourd'hui cette époque est révolue, et sa pêche peut être parfois ingrate. Il est vrai que nous n'avons pas encore tout compris des moeurs de cette espèce, et beaucoup de théories bâties dans l'euphorie des jours fastes doivent aujourd'hui être remises en question.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Diminutifs : aucun à ma connaissance. Même si les premiers temps il a pu être nommé "brochet-perche", c'est de l'histoire ancienne. J'ai connu un vieux pêcheur aux engins qui l'appelait avec mépris "crocodile du Danube" :-))
Les juvéniles sont appelés "sandrillons".
Taille maxi : 1m15/1m20 environ (en France), pour un poids de 12/15 kg. Un sandre de 1m est considéré comme un très gros spécimen.
La taille moyenne : Elle se situe généralement entre 40 et 70 cm pour un poids de 800 gr à 2kg500/3kg. La taille moyenne des captures varie beaucoup d'un plan d'eau à l'autre, en fonction de la pyramide des âges : dans certains plans d'eau on prend beaucoup de petits, dans d'autre les prises sont plus rares mais de plus grande taille.
nid de sandre.
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Reproduction : Le sandre possède une caractéristique commune avec le black bass : le mâle construit un nid sur lequel il attire une ou plusieurs femelles qui viennent y faire féconder leurs oeufs. Dés la ponte achevée la femelle disparaît et va se refaire une santé en s'alimentant copieusement. Le mâle, lui, monte la garde sur le nid et repousse les "envahisseurs" : autres poissons, écrevisses, etc. qui tentent de dévorer les oeufs. De plus, il ventile la ponte avec sa large nageoire caudale pour en éliminer les dépots vaseux et éviter le colmatage.
Bref, c'est un géniteur attentionné, du moins jusqu'à l'éclosion de la ponte, ce qui, en plus de la forte fécondité propre à tous les percidés, garantit bien souvent un fort taux de réussite. Mais il y a un hic, et de taille : pendant toute la durée de l'incubation, quand le mâle "charbonnier" (ainsi nommé car à cette période il prend une teinte noirâtre) protège son nid, il est d'une très grande agressivité, et attaque tout ce qui s'approche du nid. Il est alors une proie très facile pour les pêcheurs peu scrupuleux, les fameux "viandards", qui n'hésitent pas à piller les zones de frayère, profitant du vide juridique qui ne protège pas cette espèce pendant sa frai. La parade est pourtant simple : il suffirait de mettre en réserve temporaire, de février à juin, les zones de frayère les plus connues, pour éviter le pillage et permettre un bon recrutement.
Règlementation : le sandre est soumis à une taille légale de 40 cm dans la plupart des eaux de 2ème catégorie, mais il y a des exceptions car certains départements n'ont pas de taille légale du tout.
Il n'existe pas de période de fermeture spécifique nationale pour le sandre, ce qui est d'ailleurs un scandale, ce poisson étant très vulnérable en période de reproduction. Cette situation est probablement appelée à changer dans les prochaines années, et certains département avant-gardistes ont instauré une telle mesure.
Il faut noter toutefois que pendant la fermeture de la pêche au brochet, beaucoup de techniques qui permettent de pêcher le sandre (vif, mort posé, leurres) sont interdites. Dans tous les cas vous devez consulter la règlementation de votre département (arrêté préfectorale).
Signes disctinctifs : corps, allongé, deux nageoires dorsales, la première étant épineuse et tachetée de noir. Ecailles très rugueuses, flanc argentés pigmentés de noir, dos foncé présentant des marbrures verticales plus ou moins marquées. Forte dendition, notamment plusieurs paires de crocs. Yeux globuleux, noirs ou vitreux selon l'éclairage.
Le sandre possède une très bonne vision crépusculaire, et adopte volontier des moeurs nocturne, notamment dans les eaux très claires. C'est un chasseur méthodique et très efficace, beaucoup plus précis que le brochet dans ces attaques
Ses détracteurs ont été submergés par l'engouement
que cette espèce a suscité chez les pêcheurs de carnassiers.
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Prédateur non autochtone en France, le sandre a colonisé en l'espace de 40 ans la quasi totalité de nos eaux de seconde catégorie, à l'exception de certains grands lacs (exemples: Sainte Croix, Serre Ponçon), étangs et fleuves côtiers où il n'a pas été introduit. Si cette colonisation a été aussi rapide c'est parce que dans bien des cas elle a été largement favorisée par l'homme.
Bien sûr il y a eu au début de son apparition de grandes controverses, et par endroit le sandre fût accusé de tous les maux, un peu comme le silure aujourd'hui... Mais rapidement ses détracteurs ont été submergés par l'engouement que cette espèce a suscité chez les pêcheurs de carnassiers.
dentition du sandreIl faut dire qu'en dépit de sa combativité plutôt médiocre, le sandre a des qualités indéniables : croissance rapide, fertilité importante, chair très savoureuse, et il s'accomode bien des eaux eutrophisées (1), dans les limites du raisonnable. Il est en mesure de repeupler des plans d'eau où le brochet est en situation précaire par manque de frayères (2) adaptées.
Lors de son apparition on a connu une explosion démographique spectaculaire. Il s'est alors fait des pêches miraculeuses, à l'origine de nombreuses vocations de traqueurs de carnassiers. On peut dire que l''ge d'or du sandre à marqué un tournant historique dans l'histoire de la pêche en France.
Aujourd'hui cette époque est révolue, et sa pêche peut être parfois ingrate. Il est vrai que nous n'avons pas encore tout compris des moeurs de cette espèce, et beaucoup de théories bâties dans l'euphorie des jours fastes doivent aujourd'hui être remises en question.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]