De part une très belle population de grosses carpes, les lacs français font rêver les carpistes d’Europe entière. Mais la pêche y est souvent très délicate, car il est très difficile dans ces grandes étendues de localiser les poissons!
la carpe en lac Plus qu’ailleurs, en lac le sens de l’observation et la connaissance des mœurs et habitudes alimentaires des carpes sont primordiales. Comment sinon les retrouver dans cette petite mer intérieure qui dans la majorité des cas n’offre au pêcheur aucun point de repère ?
De plus, d’autres paramètres rendent la tache encore plus difficile comme la présence fréquente du vent, les fonds très importants, les variations du niveau d’eau ainsi que de la température entre les différentes couches d’eau…
Dans ces conditions, les carpes se déplacent beaucoup et souvent. En fonction des saisons mais aussi de leurs besoins alimentaires ou pour cause de reproduction, elles sont capables de parcourir des distances impressionnantes pour retrouver des secteurs favorables.
Chaque lac est un cas spécifique
Les tenues des carpes varient d’un lac à l’autre. Dans certains, encaissés et sinueux, les berges sont souvent abruptes. La profondeur y est importante et les fonds, souvent sans aucun aménagement mais le résultat du déboisement, peu riches en nourriture. Il n’est pas rare en ces lieux qu’une partie importante du lac soit complètement délaissée par les carpes, tandis qu’elles vont littéralement coloniser d’autres secteurs peu profonds, les criques, îles, hauts-fonds…
D’autres lacs se présentent en forme de grandes cuvettes noyées. Les berges en pente douce sont propices à l’apparition d’herbiers et autres plantes aquatiques, source de nourriture abondante. Dans ce type de lac, les carpes passent au peigne fin ces prairies aquatiques et parcourent inlassablement toujours le même itinéraire.
Dans tous les cas, il s’avère utile de prévoir au minimum une demi journée pour réaliser un sérieux repérage des lieux, du bord pour se familiariser avec les berges, mais aussi en barque, équipé d’un échosondeur, pour découvrir la topographie du lac.
Les valeurs sûres
Les reculées et tous les secteurs peu profonds attirent les carpes en toute saison mais tout particulièrement au printemps car c’est en ces lieux que naît la première végétation aquatique et avec elle des larves et insectes, base de leur alimentation.
Les hauts fonds et les îles sont des postes de tout premier ordre. Plus proches de la surface et donc de la lumière, ils sont souvent tapissés d’herbier où les carpes viennent fouiller, tandis que la proximité immédiate des grands fonds leur permet en cas de danger de s’enfuir rapidement.
Les obstacles subaquatiques comme les arbres noyés, racines, roches… sont d’excellents refuges pour les carpes, mais elles y trouvent aussi de quoi s’alimenter, des vers, larves, coquillages…
Les arrivées d’eau sont une source inépuisable de nourriture qui en plus apportent de l’oxygène, très apprécié des carpes pendant la période des grandes chaleurs.
La stratégie d’amorçage
Dans des endroits peu pêchés, il ne faut pas hésiter à amorcer en grande quantité, à condition que les carpes y soient nombreuses. Peu habituées à cette nourriture abondante, elles vont vite coloniser le coup.
En revanche, dans des lacs avec une importante pression de pêche, il faut savoir patienter suffisamment longtemps pour que les carpes très méfiantes, s’installent sur le coup en toute sécurité.
Dans les deux cas, la stratégie la plus payante consiste à réaliser un tapis de graines afin de rassembler tout d’abord les petits poissons blancs qui de part leur intense activité, vont attirer les carpes. Dans les eaux surpêchées, il peut être intéressant de mélanger avec les graines des pellets qui auront le rôle d’attractant grâce à leur pouvoir de diffusion très puissant et extrêmement rapide.
Les bons montages
C’est la distance de pêche ainsi que le type de fond qui influent principalement sur le choix du montage. Lorsque l’on pêche proche du bord, dans des zones peu profondes, comme c’est souvent le cas au printemps, pas besoin de montages sophistiques, les classiques auto-ferrants font tout à fait l’affaire. Il suffit seulement d’adapter la forme du plomb à la nature du sol, dur, herbeux…
Le reste de l’année, il est souvent indispensable d’aller chercher les carpes loin des bordures, sur des hauts fonds, proches des îles ou dans des fosses. Dans ce cas-là, seul le montage hélicoptère permet d’expédier l’appât à grande distance sans risque d’emmêlement lors du lancer. Le rajout d’une tête de ligne évite la rupture lors des lancers appuyés, permettant même avec une forte plombée d’utiliser au mieux le nerf de la canne qui doit être puissante, au moins 3 lbs pour une longueur d’environ 13 pieds.
la carpe en lac Plus qu’ailleurs, en lac le sens de l’observation et la connaissance des mœurs et habitudes alimentaires des carpes sont primordiales. Comment sinon les retrouver dans cette petite mer intérieure qui dans la majorité des cas n’offre au pêcheur aucun point de repère ?
De plus, d’autres paramètres rendent la tache encore plus difficile comme la présence fréquente du vent, les fonds très importants, les variations du niveau d’eau ainsi que de la température entre les différentes couches d’eau…
Dans ces conditions, les carpes se déplacent beaucoup et souvent. En fonction des saisons mais aussi de leurs besoins alimentaires ou pour cause de reproduction, elles sont capables de parcourir des distances impressionnantes pour retrouver des secteurs favorables.
Chaque lac est un cas spécifique
Les tenues des carpes varient d’un lac à l’autre. Dans certains, encaissés et sinueux, les berges sont souvent abruptes. La profondeur y est importante et les fonds, souvent sans aucun aménagement mais le résultat du déboisement, peu riches en nourriture. Il n’est pas rare en ces lieux qu’une partie importante du lac soit complètement délaissée par les carpes, tandis qu’elles vont littéralement coloniser d’autres secteurs peu profonds, les criques, îles, hauts-fonds…
D’autres lacs se présentent en forme de grandes cuvettes noyées. Les berges en pente douce sont propices à l’apparition d’herbiers et autres plantes aquatiques, source de nourriture abondante. Dans ce type de lac, les carpes passent au peigne fin ces prairies aquatiques et parcourent inlassablement toujours le même itinéraire.
Dans tous les cas, il s’avère utile de prévoir au minimum une demi journée pour réaliser un sérieux repérage des lieux, du bord pour se familiariser avec les berges, mais aussi en barque, équipé d’un échosondeur, pour découvrir la topographie du lac.
Les valeurs sûres
Les reculées et tous les secteurs peu profonds attirent les carpes en toute saison mais tout particulièrement au printemps car c’est en ces lieux que naît la première végétation aquatique et avec elle des larves et insectes, base de leur alimentation.
Les hauts fonds et les îles sont des postes de tout premier ordre. Plus proches de la surface et donc de la lumière, ils sont souvent tapissés d’herbier où les carpes viennent fouiller, tandis que la proximité immédiate des grands fonds leur permet en cas de danger de s’enfuir rapidement.
Les obstacles subaquatiques comme les arbres noyés, racines, roches… sont d’excellents refuges pour les carpes, mais elles y trouvent aussi de quoi s’alimenter, des vers, larves, coquillages…
Les arrivées d’eau sont une source inépuisable de nourriture qui en plus apportent de l’oxygène, très apprécié des carpes pendant la période des grandes chaleurs.
La stratégie d’amorçage
Dans des endroits peu pêchés, il ne faut pas hésiter à amorcer en grande quantité, à condition que les carpes y soient nombreuses. Peu habituées à cette nourriture abondante, elles vont vite coloniser le coup.
En revanche, dans des lacs avec une importante pression de pêche, il faut savoir patienter suffisamment longtemps pour que les carpes très méfiantes, s’installent sur le coup en toute sécurité.
Dans les deux cas, la stratégie la plus payante consiste à réaliser un tapis de graines afin de rassembler tout d’abord les petits poissons blancs qui de part leur intense activité, vont attirer les carpes. Dans les eaux surpêchées, il peut être intéressant de mélanger avec les graines des pellets qui auront le rôle d’attractant grâce à leur pouvoir de diffusion très puissant et extrêmement rapide.
Les bons montages
C’est la distance de pêche ainsi que le type de fond qui influent principalement sur le choix du montage. Lorsque l’on pêche proche du bord, dans des zones peu profondes, comme c’est souvent le cas au printemps, pas besoin de montages sophistiques, les classiques auto-ferrants font tout à fait l’affaire. Il suffit seulement d’adapter la forme du plomb à la nature du sol, dur, herbeux…
Le reste de l’année, il est souvent indispensable d’aller chercher les carpes loin des bordures, sur des hauts fonds, proches des îles ou dans des fosses. Dans ce cas-là, seul le montage hélicoptère permet d’expédier l’appât à grande distance sans risque d’emmêlement lors du lancer. Le rajout d’une tête de ligne évite la rupture lors des lancers appuyés, permettant même avec une forte plombée d’utiliser au mieux le nerf de la canne qui doit être puissante, au moins 3 lbs pour une longueur d’environ 13 pieds.