Mais, depuis, une polémique s’est créée sur le web : fallait-il tuer ce poisson tout cela pour l’homologuer ? Pour le club de pêche au gros local à la Réunion, on ne pouvait pas faire autrement. Le club se défend d’ailleurs en affirmant ne tuer des requins que très rarement et utiliser des hameçons circulaires pour pouvoir relâcher les poissons « sans les blesser ».
Alors, est-ce que nous, pêcheurs sportifs, doit-on aller jusqu'à blesser des poissons même s’ils étaient amenés à arriver en voie d’extinction ? A partir de quel moment s’arrêter ? Doit-on tuer un poisson record pour simplement l’homologuer. Les détracteurs de la pêche sportive avancent d’ailleurs que la viande du poisson aurait servi à des fins pécuniaires pour des profiteurs étrangers à l’entourage de la jeune pêcheuse qui a offert une partie ou le poisson…
Bien sûr, nous sommes encore un peu légèrement éloignés de tout ça car pour le moment avec nos bars ou bass (récemment nous nous rappelons du record de Manabu Kurita) qui ne sont, par exemple, pas (encore) en voie d’extinction dans le monde, bien qu’un peu trop accablés ou recherchés en France... Point d'ailleurs qui ne favorise pas l’expansion de la population de bass en France, bien au contraire hélas icon_sad.gif . Au Japon, au plus grand désarroi des pêcheurs sportifs il n’y a pas de problème : le bass étant classé nuisible, un nouveau record rendu public devrait être dans tous les cas « sacrifié ».
Et vous que feriez-vous pour un bass potentiel record en France ? Que pensez-vous du sacrifice des espèces en déclin pour un spécimen que l’on veut officialiser ? Les règles de l’IGFA pour homologuer un poisson correspondent-elles à la vision de tout pêcheur sportif ? Donnez votre avis dans le sujet de conversation lié ci-dessous…
source : achigan.net