Bonjour à vous,
Pour commencer, je vais vous parler de la mouche de mai.
*La surface du lac Irlandais ressemble à un miroir.
Sous ce miroir il y a la vie.
Les
oiseaux ont conquis les airs, les poissons l'eau, mais sur le fond du
plan d'eau, dans le sédiment grouillent des créatures vivantes que
chacun a oubliés.
Le corps enfoui dans le sable, se déplaçant avec grande difficulté, ces larves vivent comme collées sur le fond.
Se cacher pour elles est vial !
Les poissons auraient tôt fait de repérer leurs évolutions et de les avaler.
Elles
vont ainsi, le plus discrètement du monde, vivre durant deux ou trois
ans puis, un jour ces "petites bêtes" comme les nomment les pêcheurs,
débutent le voyage de tous les risques au terme duquel, délaissant leurs
dépouilles pesantes eles deviennent aériennes.
Métamorphose
fabuleuse, la larve vermiforme au corps velu va en quelques secondes
devenir un insecte aérien aux ailes hyalines et au vol fantasque.
*Ce soir, la larve gigote dans la vase, une force invisible la pousse vers la surface.
L'éphémère qui vivait recluse dans le noir des profondeurs aquatiques, va s'envoler vers la liberté et les grands espaces.
Les multiples facettes de ses yeux ne seront pas de trop pour lui faire découvrir ce monde nouveau, inconnu et infini.
La grande éphémère, la mouche de mai vient d'éclore.
En traversant la surface de l'eau, elle vit une nouvelle naissance.
Au travers de ce miroir apparaît une image virtuelle qui, petit à petit devient image réelle, idéale, imago ou insecte parfait.
*La lumière reçue, l'éphémère quitte le monde des ténèbres pour découvrir les grands espaces.
Hier l'insecte rampait, aujourd'hui il vole, hier il vivait dans l'obscurité, il est maintenant en pleine lumière.
Cette nouvelle naissance est une réelle éclosion.
L'insecte ivre de lumière ignore que sa vie sera très brève.
De
renoncule en nénuphar, la mouche de mai vole, se repose sur la surface
de l'eau, en oubliant les dangers qui la faisaient se cacher dans la
vase.
Un remous discret, un arc rose qui se referme et l'insecte est à
nouveau englouti vers les ténèbres, au fond du gosier d'une truite.
voilou, ne sommes nous pas, tous et toutes de passage sur terre.
Pour commencer, je vais vous parler de la mouche de mai.
*La surface du lac Irlandais ressemble à un miroir.
Sous ce miroir il y a la vie.
Les
oiseaux ont conquis les airs, les poissons l'eau, mais sur le fond du
plan d'eau, dans le sédiment grouillent des créatures vivantes que
chacun a oubliés.
Le corps enfoui dans le sable, se déplaçant avec grande difficulté, ces larves vivent comme collées sur le fond.
Se cacher pour elles est vial !
Les poissons auraient tôt fait de repérer leurs évolutions et de les avaler.
Elles
vont ainsi, le plus discrètement du monde, vivre durant deux ou trois
ans puis, un jour ces "petites bêtes" comme les nomment les pêcheurs,
débutent le voyage de tous les risques au terme duquel, délaissant leurs
dépouilles pesantes eles deviennent aériennes.
Métamorphose
fabuleuse, la larve vermiforme au corps velu va en quelques secondes
devenir un insecte aérien aux ailes hyalines et au vol fantasque.
*Ce soir, la larve gigote dans la vase, une force invisible la pousse vers la surface.
L'éphémère qui vivait recluse dans le noir des profondeurs aquatiques, va s'envoler vers la liberté et les grands espaces.
Les multiples facettes de ses yeux ne seront pas de trop pour lui faire découvrir ce monde nouveau, inconnu et infini.
La grande éphémère, la mouche de mai vient d'éclore.
En traversant la surface de l'eau, elle vit une nouvelle naissance.
Au travers de ce miroir apparaît une image virtuelle qui, petit à petit devient image réelle, idéale, imago ou insecte parfait.
*La lumière reçue, l'éphémère quitte le monde des ténèbres pour découvrir les grands espaces.
Hier l'insecte rampait, aujourd'hui il vole, hier il vivait dans l'obscurité, il est maintenant en pleine lumière.
Cette nouvelle naissance est une réelle éclosion.
L'insecte ivre de lumière ignore que sa vie sera très brève.
De
renoncule en nénuphar, la mouche de mai vole, se repose sur la surface
de l'eau, en oubliant les dangers qui la faisaient se cacher dans la
vase.
Un remous discret, un arc rose qui se referme et l'insecte est à
nouveau englouti vers les ténèbres, au fond du gosier d'une truite.
voilou, ne sommes nous pas, tous et toutes de passage sur terre.