*Pêcher du bar aux lançons.
Le menu de tout poisson de chasse (et le bar est le modèle du genre) comporte essentiellement des poissons vivants.
On reste donc dans la logique en lui proposant un vif comme proie.
Malheureusement,
s'il est un grand nombre de petits poissons qui tenteraient le bar, il
en est peu qui supportent d'être attachés à l'hameçon sans mourir
rapidement; ce qui leur ôte la plus grande partie de leur attrait.
C'est le cas des éperlans, de sardines,de tous les gadidés qui meurent dès qu'ils ont vu l'air.
Et
puis sur le sable, quel peut-être le meilleur vif qui y vit, qui tient
bien à l'hameçon, qui suscite l'appétit de bien des poissons, si ce
n'est le lançon?
Indéniablement le lançon est un vif superbe !
*Où et quand le pêcher?
Ce qui détermine la pêche au lançon est sa présence à la côte.
Le lançon vit sur les bassures où il peut réaliser d'étonnantes concentrations en été et en automne.
Le
bar se trouve dans ses repaires habituelles qui sont, très
schématiquement, les prairies d'algues, les tourbillons de courants
autour des rochers, les falaises sous-marines, les épaves sur les fonds
plats.
Ce sont des endroits où la nourriture ce concentre (le bar
est un gourmand) et où l'eau est plus oxygénée (le bar aime l'oxygène).
Comme montage, une bonne canne, un moulin contenant du fil en 50/100- un émerillon-baril <<pater-noster<<
montage
en potence d'une empile de 1 m en 45/100 frappée d'un hameçon N° 1/0 à
6/0 suivant la taille du lançon- plomb de 300 g sur un cassant en
35/100 en cas d'accroche
Le lançon utilisé est le grand lançon,
pas le petit que l'on ramasse en grattant le sable à gros grains
pendant les grandes marées basses d'été.
Le nôtre mesure 20 à 25 cm et est gros comme un petit doigt.
On
le pêche à la" mitraillette" à petits hameçons (train de fleurette de
Flashmer ou microcrevettes montée sur une canne à lancer légère, ce qui
permet d'en faire une bonne provision.
Les lançons sont placés dans un vaste bac afin que l'oxygénation de l'eau soit bonne.
Il
ne faut pas hésiter à renouveler régulièrement tout ou partie de l'eau,
et un bulleur-oxygénateur améliore la conservation des lançons.
Sans cette précaution, bien que les lançons soient résistants, ils trépasseraient.
On se souviendra que même décédé depuis peu, un vif mort n'est plus un vif.
Cette lapalissade évite la pêche au poisson mort qui est infiniment moins efficace.
La dimension du grand lançon ne doit pas inquiéter: notre bar peut avaler des proies énormes.
En action, le vif est fixé par l'hameçon qui passe dans ses orbites.
Ce n'est pas une cruauté gratuite; il s'en passe bien d'autres, et de pire, quand les carnassiers marins se mettent à table.
Ainsi fixé, le lançon tient très bien à l'hameçon et nage avec vigueur.
Le bateau est mis en dérive au-dessus du poste que l'on désire prospecter.
La ligne est immergée, il est inutile de lancer; cela ne ferait qu'abîmer le vif.
On laisse couler et on dandine mollement un peu au-dessus du fond.
Les gros bars que nous cherchons sont certes de pleine eau mais traquent près du fond.
Le
lançon qui vient chatouiller les moustaches d'un gros bar somnolent est
la seule esche, supérieure dans ce cas à tous les leurres, capable de
lui donner envie d'attaquer.
L'attaque peut se produire en deux temps.
Le
premier signifiant que la moitié du lançon vient d'être avalée, inutile
de ferrer, car cela ne ferait qu'éloigner la seconde moitié, la bonne,
du bar.
Le second temps marque l'absorption du restant de lançon par le bar et... le temps du ferrage.
Le menu de tout poisson de chasse (et le bar est le modèle du genre) comporte essentiellement des poissons vivants.
On reste donc dans la logique en lui proposant un vif comme proie.
Malheureusement,
s'il est un grand nombre de petits poissons qui tenteraient le bar, il
en est peu qui supportent d'être attachés à l'hameçon sans mourir
rapidement; ce qui leur ôte la plus grande partie de leur attrait.
C'est le cas des éperlans, de sardines,de tous les gadidés qui meurent dès qu'ils ont vu l'air.
Et
puis sur le sable, quel peut-être le meilleur vif qui y vit, qui tient
bien à l'hameçon, qui suscite l'appétit de bien des poissons, si ce
n'est le lançon?
Indéniablement le lançon est un vif superbe !
*Où et quand le pêcher?
Ce qui détermine la pêche au lançon est sa présence à la côte.
Le lançon vit sur les bassures où il peut réaliser d'étonnantes concentrations en été et en automne.
Le
bar se trouve dans ses repaires habituelles qui sont, très
schématiquement, les prairies d'algues, les tourbillons de courants
autour des rochers, les falaises sous-marines, les épaves sur les fonds
plats.
Ce sont des endroits où la nourriture ce concentre (le bar
est un gourmand) et où l'eau est plus oxygénée (le bar aime l'oxygène).
Comme montage, une bonne canne, un moulin contenant du fil en 50/100- un émerillon-baril <<pater-noster<<
montage
en potence d'une empile de 1 m en 45/100 frappée d'un hameçon N° 1/0 à
6/0 suivant la taille du lançon- plomb de 300 g sur un cassant en
35/100 en cas d'accroche
Le lançon utilisé est le grand lançon,
pas le petit que l'on ramasse en grattant le sable à gros grains
pendant les grandes marées basses d'été.
Le nôtre mesure 20 à 25 cm et est gros comme un petit doigt.
On
le pêche à la" mitraillette" à petits hameçons (train de fleurette de
Flashmer ou microcrevettes montée sur une canne à lancer légère, ce qui
permet d'en faire une bonne provision.
Les lançons sont placés dans un vaste bac afin que l'oxygénation de l'eau soit bonne.
Il
ne faut pas hésiter à renouveler régulièrement tout ou partie de l'eau,
et un bulleur-oxygénateur améliore la conservation des lançons.
Sans cette précaution, bien que les lançons soient résistants, ils trépasseraient.
On se souviendra que même décédé depuis peu, un vif mort n'est plus un vif.
Cette lapalissade évite la pêche au poisson mort qui est infiniment moins efficace.
La dimension du grand lançon ne doit pas inquiéter: notre bar peut avaler des proies énormes.
En action, le vif est fixé par l'hameçon qui passe dans ses orbites.
Ce n'est pas une cruauté gratuite; il s'en passe bien d'autres, et de pire, quand les carnassiers marins se mettent à table.
Ainsi fixé, le lançon tient très bien à l'hameçon et nage avec vigueur.
Le bateau est mis en dérive au-dessus du poste que l'on désire prospecter.
La ligne est immergée, il est inutile de lancer; cela ne ferait qu'abîmer le vif.
On laisse couler et on dandine mollement un peu au-dessus du fond.
Les gros bars que nous cherchons sont certes de pleine eau mais traquent près du fond.
Le
lançon qui vient chatouiller les moustaches d'un gros bar somnolent est
la seule esche, supérieure dans ce cas à tous les leurres, capable de
lui donner envie d'attaquer.
L'attaque peut se produire en deux temps.
Le
premier signifiant que la moitié du lançon vient d'être avalée, inutile
de ferrer, car cela ne ferait qu'éloigner la seconde moitié, la bonne,
du bar.
Le second temps marque l'absorption du restant de lançon par le bar et... le temps du ferrage.