Les petites graines apportent un plus non négligeable en matière
d’amorçage. Qui niera qu’un tapis de chènevis est hautement attractif ?
Ajouter des petites graines à son amorçage attire irrémédiablement les
carpes. Tout d’abord, ces minuscules particules sont accessibles à tous
les poissons blancs. Et qui dit remue-ménage de poissons blancs, dit
attraction des carpes. Visuellement, par les ondes créées par la mêlée,
et par le bruit engendré par le craquement des petites graines broyées
dans les dents pharyngiennes des gardons, brème ou autres tanches. Et de
part le nombre de ces petites particules, les petits poissons risquent
de rester longtemps sur le coup, en tous cas, assez pour faire savoir
aux carpes qu’elles peuvent y trouver pitance. De plus, les carpes
elles-mêmes mettront du temps à nettoyer le coup, et donc y
stationnerons un bout de temps…..le temps de les prendre.
Utilisation.
Tout
d’abord, il ne vaut peut-être mieux pas amorcer avec des petites
graines seules, mais ajouter suffisamment de bouillettes ou graines de
taille plus grande pour intéresser les carpes aux appâts qui se trouvent
sur notre cheveu. Voyons dans le détail ce que nous appelons les
micro-graines et leurs atouts respectifs.
On trouve d’abord les
céréales « classiques » de la famille du maïs : le blé, l’orge, le
seigle et l’avoine. Elles ont pour énorme avantage d’être faciles à
trouver et très bon marché. Ces graines sont particulièrement
attractives, et servent d’aliment d’appoint en pisciculture. Le tableau
suivant résumera leurs principales propriétés, sous formes de leur
composition en pourcentage.
AVOINE
BLE
ORGE
SEIGLE
MAÏS
Matières sèches
87
87
87
87
87
Protéines
10.5
11
10
10
9
Lipides
4.3
2
2
1.5
4
Cellulose
10
2.5
2
1.5
2.5
Glucides
59.2
70
67.5
71
70.2
Minéraux
3
1.5
2.5
1.5
1.3
L’avoine
est la graine la plus adaptée pour la pisciculture car la plus riche en
acides aminés. On peut simplement retenir de ce tableau que la
composition des petites céréales ne diffère pas beaucoup, donc pour nous
pêcheurs, elles sont toutes intéressantes. L’intérêt des acides aminés
contenus dans ces graines consiste dans le fait qu’ils augmentent leur
digestibilité et qu’ils sont d’excellents stimuli olfactifs et
gustatifs. La composition en acides aminés, n’a finalement pour nous
pêcheurs que peu d’intérêt. La composition en protéines, lipides et
glucides suffit à se faire une idée de l’intérêt de la graine pour le
poisson et la pêche. La forte teneur en glucide des petites graines de
céréales leur confère un intérêt énergétique, et leur teneur en lipides
(très proche de celui des besoins de la carpe) fait en sorte qu’on peut
amorcer en grande quantité sans menacer la santé des poissons.
Le chènevis.
Le
chènevis, graine que tous les pêcheurs connaissent, contient environ :
25% de protéines (dont des acides aminés indispensables à la carpe), 30%
de cellulose, et 30% de lipides (à90% des acides gras insaturés, qui
sont totalement digestes pour les poissons). De par sa composition, le
chènevis est, outre son intérêt et son efficacité connue, totalement
digeste pour les poissons et les carpes. On peut donc l’employer en
quantités très importantes sans risques de gavage, et surtout sans
risques de santé pour les carpes, bien que sa teneur en lipides soit un
peu élevée. En revanche, contairement aux céréales, le chènevis n’a
aucun intérêt énergétique pour le poissons.
Le millet.
Cette
petite graine est le principal composant des mélanges pour oiseaux
exotiques. Ces mélanges contiennent également d’autres graines, en
quantité moindre. Précisons que le millet est également une céréales, sa
composition va donc être proche de celle des céréales citées ci-dessus.
Le millet se compose à 11% de protéines, 4% de lipides, 73% de glucides
et 9% de cellulose. Comme les autres céréales, il est très intéressant
d’un point de vue nutritionnel et énergétique pour la carpe. Et au vue
de sa petite taille, les quantités employées peuvent être conséquentes
sans risque de gavage.
Un peu de cuisine.
Pour la
cuisson de toutes ces petites graines, sans exception, il faut faire
simple. Laisser tremper les graine environ 24H puis changer l’eau,
rajouter du sucre et porter à ébullition. Laisser tremper les graines
dans le fait-tout toute la nuit. Bien sur certaines d’entre elles vont
éclater sous l’effet de cette cuisson peu précise, mais elles ne sont là
que pour l’amorçage. Puis, trop cuites ou explosées, ces petites
graines libèrent toute leur saveur……
La Principale difficulté
d’utilisation des petites graines peut provenir de l’amorçage. En effet,
de par leur faible poids, aucune chance de les lancer correctement à la
fronde. Si vous pêchez en bordure, aucun souci.
En conclusion, oublier les petites graines, c’est se priver d’un amorçage redoutable…..Je crois ne pas être le seul de cet avis.
d’amorçage. Qui niera qu’un tapis de chènevis est hautement attractif ?
Ajouter des petites graines à son amorçage attire irrémédiablement les
carpes. Tout d’abord, ces minuscules particules sont accessibles à tous
les poissons blancs. Et qui dit remue-ménage de poissons blancs, dit
attraction des carpes. Visuellement, par les ondes créées par la mêlée,
et par le bruit engendré par le craquement des petites graines broyées
dans les dents pharyngiennes des gardons, brème ou autres tanches. Et de
part le nombre de ces petites particules, les petits poissons risquent
de rester longtemps sur le coup, en tous cas, assez pour faire savoir
aux carpes qu’elles peuvent y trouver pitance. De plus, les carpes
elles-mêmes mettront du temps à nettoyer le coup, et donc y
stationnerons un bout de temps…..le temps de les prendre.
Utilisation.
Tout
d’abord, il ne vaut peut-être mieux pas amorcer avec des petites
graines seules, mais ajouter suffisamment de bouillettes ou graines de
taille plus grande pour intéresser les carpes aux appâts qui se trouvent
sur notre cheveu. Voyons dans le détail ce que nous appelons les
micro-graines et leurs atouts respectifs.
On trouve d’abord les
céréales « classiques » de la famille du maïs : le blé, l’orge, le
seigle et l’avoine. Elles ont pour énorme avantage d’être faciles à
trouver et très bon marché. Ces graines sont particulièrement
attractives, et servent d’aliment d’appoint en pisciculture. Le tableau
suivant résumera leurs principales propriétés, sous formes de leur
composition en pourcentage.
AVOINE
BLE
ORGE
SEIGLE
MAÏS
Matières sèches
87
87
87
87
87
Protéines
10.5
11
10
10
9
Lipides
4.3
2
2
1.5
4
Cellulose
10
2.5
2
1.5
2.5
Glucides
59.2
70
67.5
71
70.2
Minéraux
3
1.5
2.5
1.5
1.3
L’avoine
est la graine la plus adaptée pour la pisciculture car la plus riche en
acides aminés. On peut simplement retenir de ce tableau que la
composition des petites céréales ne diffère pas beaucoup, donc pour nous
pêcheurs, elles sont toutes intéressantes. L’intérêt des acides aminés
contenus dans ces graines consiste dans le fait qu’ils augmentent leur
digestibilité et qu’ils sont d’excellents stimuli olfactifs et
gustatifs. La composition en acides aminés, n’a finalement pour nous
pêcheurs que peu d’intérêt. La composition en protéines, lipides et
glucides suffit à se faire une idée de l’intérêt de la graine pour le
poisson et la pêche. La forte teneur en glucide des petites graines de
céréales leur confère un intérêt énergétique, et leur teneur en lipides
(très proche de celui des besoins de la carpe) fait en sorte qu’on peut
amorcer en grande quantité sans menacer la santé des poissons.
Le chènevis.
Le
chènevis, graine que tous les pêcheurs connaissent, contient environ :
25% de protéines (dont des acides aminés indispensables à la carpe), 30%
de cellulose, et 30% de lipides (à90% des acides gras insaturés, qui
sont totalement digestes pour les poissons). De par sa composition, le
chènevis est, outre son intérêt et son efficacité connue, totalement
digeste pour les poissons et les carpes. On peut donc l’employer en
quantités très importantes sans risques de gavage, et surtout sans
risques de santé pour les carpes, bien que sa teneur en lipides soit un
peu élevée. En revanche, contairement aux céréales, le chènevis n’a
aucun intérêt énergétique pour le poissons.
Le millet.
Cette
petite graine est le principal composant des mélanges pour oiseaux
exotiques. Ces mélanges contiennent également d’autres graines, en
quantité moindre. Précisons que le millet est également une céréales, sa
composition va donc être proche de celle des céréales citées ci-dessus.
Le millet se compose à 11% de protéines, 4% de lipides, 73% de glucides
et 9% de cellulose. Comme les autres céréales, il est très intéressant
d’un point de vue nutritionnel et énergétique pour la carpe. Et au vue
de sa petite taille, les quantités employées peuvent être conséquentes
sans risque de gavage.
Un peu de cuisine.
Pour la
cuisson de toutes ces petites graines, sans exception, il faut faire
simple. Laisser tremper les graine environ 24H puis changer l’eau,
rajouter du sucre et porter à ébullition. Laisser tremper les graines
dans le fait-tout toute la nuit. Bien sur certaines d’entre elles vont
éclater sous l’effet de cette cuisson peu précise, mais elles ne sont là
que pour l’amorçage. Puis, trop cuites ou explosées, ces petites
graines libèrent toute leur saveur……
La Principale difficulté
d’utilisation des petites graines peut provenir de l’amorçage. En effet,
de par leur faible poids, aucune chance de les lancer correctement à la
fronde. Si vous pêchez en bordure, aucun souci.
En conclusion, oublier les petites graines, c’est se priver d’un amorçage redoutable…..Je crois ne pas être le seul de cet avis.